• Inconsolable




    Je suis inconsolable, je suis déchirée, je suis vide.
    Je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que je ne reverrai pas mon petit Ulysse. Il me manque cruellement.
    Je le vois partout, il m'arrive de l'appeler et même de l'entendre miauler... c'est dur, c'est si difficile à vivre !
    C'est un vrai deuil.
    Depuis une semaine, mon entourage, mes amis, ma famille me comprennent bien... je remercie chacune de ces personnes de me soutenir dans cette difficile épreuve...

    D'autres n'y comprennent rien... me disent que ce n'était qu'un chat et que des chats, y'en a plein.
    "Va prendre un petit chaton, tu verras, çà va te faire rire"
    Voilà ce qu'on me dit parfois...
    Je ne peux même plus entendre çà !
    Je ne peux tout simplement pas. Me consoler avec un autre petit compagnon n'enlèvera rien à ma souffrance... rien du tout. C'est mon Lilys qui me manque.

    Je m'endors avec les coussins sur lesquels il adorait s'affaler en fermant à moitié les yeux de bonheur. Je pleure à chaque poil trouvé. Je vénère chaque photo où je suis avec lui, pleurant toutes les larmes de mon corps... je vois son petit minois qu'il penchait sur le côté pour réclamer une papouille... je le vois souffrir, avant son départ. Je le revois venant se caler contre moi, le jour avant son grand départ... retournant sa tête en signe d'affection pour réclamer des caresses... je ne pouvais imaginer que je le perdrais le lendemain... j'ai le coeur lourd !

    Je crois aller mieux à certains moments et d'un coup, un flash, une image, un objet, un souvenir... et tout bascule. Je vis un cauchemar depuis une semaine, et je ne suis pas prête de m'y faire !

    On avait beau me dire que 11 ans 1/2 c'était bien pour un chat... il n'avant que 60 ans, environ... il aurait encore pu avoir de belles années devant lui, avec moi. Je l'aime tant.
    Je ne peux pas m'y faire, je suis en colère avec cette vie !
    Cette vie qui ne me donne pas d'enfants et qui m'arrache mon petit Ulysse, brusquement, le faisant souffrir, il ne méritait pas çà... il ne méritait pas de partir comme çà, si vite, souffrant !
    J'ai la consolation de l'avoir accompagné jusqu'au bout, il était sur mon coeur, sur mon ventre... je l'ai caressé longtemps, longtemps, jusqu'au tout, et encore après, longtemps. J'ai mis ma souffrance un peu de côté, pleurant le plus doucement qu'il m'était possible, pour ne pas l'effrayer dans ses derniers instants et lui montrer tout mon amour... Je l'ai délivré de sa souffrance et maintenant, c'est moi qui souffre le martyr... J'ai hurlé ma souffrance dans la voiture, une demi heure après... laissant exploser tout ce que j'avais occulté pour lui... laissant ma peine me couler sur les joues, sur mon T-shirt, haïssant le sort de me l'avoir enlevé... de m'avoir obligée à prendre cette si terrible et cruelle décision !
    Quand on aime son petit compagnon, il faut savoir abréger ses souffrances, c'est aussi l'aimer que de le laisser partir dignement, sans agoniser... Aïe, j'ai si mal !!!
    Je suis en manque total de lui... j'ai mal au coeur et au corps.
    J'ai des picotements aux bras, aux jambes, mes tripes ne sont qu'un noeud... je n'ai plus d'appétit, je dors mal, je rêve de lui.
    Je l'ai vu dans mes rêves, j'étais si heureuse, je me disais que je me réveillais d'un cauchemar... je me souviens encore en pleurant du sentiment de soulagement que j'ai ressenti dans mon rêve... je l'ai appelé et il est venu péniblement vers moi, en respirant difficilement, comme la nuit avant qu'il ne parte... c'était terrible... çà me hante !

    Je sais que beaucoup de petits compagnons apportaient énormément de bonheur à leurs maîtres... que je suis loin d'être la seule à vivre ce calvaire... je le sais, malheureusement pour tous ceux qui vivent ce que je vis... ou qui l'ont vécu... ou qui vont le vivre. C'est terrible, je vous comprends !
    J'ai trouvé un blog où je me suis sentie vraiment comprise...
    On y parle de la façon de faire le deuil de son petit compagnon... des petits conseils.
    Je me suis reconnue dans les étapes décrites : le chagrin, la culpabilité, la colère... etc...
    J'ai laissé mon commentaire (en 2 parties car il était trop long)
    et j'ai lu les autres commentaires... déchirants pour la plupart.
    Perdre un petit chat, un chien, même un petit lapin ou un hamster, c'est très difficile et il faut comprendre que celui ou celle qui vit cette tristesse vit un vrai deuil.
    Voici ce blog : Comment faire le deuil de son animal ?

    Et j'ai aussi trouvé ce site qui explique très bien ce que je peux traverser... ce que vous pouvez traverser... ce que tous ceux qui aiment leurs petits compagnons traversent lors de leur disparition, et après leur disparition... un cauchemar.
    A lire, c'est très bien expliqué !
    On se sent compris...
    Le deuil de l'animal, comment s'y préparer ?

    Je n'ai plus ce petit être que j'aime tant dans ma vie... il était un petit bébé pour moi... Quand je revois ses photos, çà me fend le coeur et je n'arrive encore pas à admettre que c'est vraiment fini, que je ne l'aurais plus jamais dans mes bras...
    Cà fait horriblement mal !
    J'ai un traitement médical pour m'aider, sinon, je ne tiendrai pas le coup et je n'ai aucune honte à le dire.
    Ceux qui ne me comprennent pas, qu'ils passent leur chemin.
    Je les plains de ne pas comprendre...
    Ceux qui me comprennent, votre chagrin est le mien...
    Nous aimions nos amis... nous les aimons toujours.

    Les mots, les phrases défilent, j'essaie d'expliquer ce manque, ce vide en moi, et je m'aperçois que je n'y arrive pas.
    Je suis vide, simplement vide. Je ne m'y fais pas !
    Mais tous ces mots ne décrivent pas l'immensité de mon chagrin, la profondeur de ma tristesse d'avoir perdu mon Ulysse. Je reste inconsolable, déchirée !

    Ulysse, mon Lilys, tu me manques atrocement !
    Chaque jour qui passe est aussi pénible que le précédent.
    Je vois tes photos, je n'admets pas que je doive parler de toi au passé, que je ne puisse plus te serrer dans mes bras, te faire plein plein de bisous... Je m'accroche à plein de choses de toi, mais je n'arrive encore pas à me confronter à tes affaires.
    Elles sont au sous-sol, rassemblées et je ne peux pas les regarder. Tant de souvenirs, tant d'histoires de toi, de moi.....
    Chaque couverture, chaque plaid, tes litières pas encore vidées, tes "dodos", tes chaises, tes paniers... ils resteront les tiens...
    Je ne les donnerai pas, aucun autre animal ne posera ses pattes sur tes affaires... Chacune de tes affaires a été achetée pour toi, pour une raison précise... chacune a été testée et adoptée par toi... donc elles resteront les tiennes !
    Tu es dans mon coeur, mais je m'attends toujours à te voir à chaque coin de la maison, il me semble parfois que je t'entends. Quand on va manger ou se coucher, le quotidien me rattrappe et il m'arrive de t'appeler. C'est la cata, les larmes coulent à flots sur mes joues et je ne peux plus rien contrôler.
    Qu'on ne me dise pas que tu étais vieux, tu ne l'étais pas, mon petit bébé d'amour... il y a bien plus vieux...
    Je t'aime tant mon petit Lilys d'amour, mon bébé adoré...
    Heureusement je ne suis pas seule, et je peux compter sur beaucoup de gens pour m'aider dans mon chagrin. Je ne sais pas ce que je ferais sinon...
    Je t'ai offert la délivrance et je souffre maintenant le martyr sans toi, mon petit bébé chéri... mon Lilys adoré.
    Nos câlins me manquent, tout me manque.
    Tu n'étais pas un chat, tu étais mon petit bébé d'amour.

    Je n'arrive pas à passer à autre chose...

    Je suis inconsolable sans toi. Je t'aime mon Ulysse...
    Les mots me manquent pour te dire tout mon amour.


    Ta Tite maman inconsolable
    qui te pleure depuis plus d'une semaine...

    « Au revoir mon LilysUn manque horrible »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 9 Juillet 2009 à 16:27
    Encore une très belle photo de votre petit Ulysse. Courage Dulce, je suis de tout coeur avec vous. Ulysse et Roméo se reposent maintenant sur un beau nuage blanc. Ils ne souffrent plus. Ulysse, tout comme Roméo a trop souffert. Roméo a commencé à boiter au début du mois de décembre. le vétérinaire lui a fait une radio du bassin et des hanches. Le véto pensait à de l'arthrose. Mais la radio était impeccable. Alors, nous avons pensé que c'était musculaire, peut-être dû à une mauvaise chute d'un meuble. Et puis quelques temps après, il s'est mis à vomir, à moins manger. Nous sommes retournés chez le vétérinaire. Et puis là, tout a été très vite. Le 26 décembre, notre Titi a été hospitalisé pour être perfuser. Le 27 décembre, une sonde nasale été placée pour le nourrir toutes les 2 heures avec une seringue. Le samedi 28 décembre, la clinique étant fermée jusqu'au lundi matin, le vétérinaire nous a proposé de le transférer dans une clinique pour 24 heures ou bien que nous le ramenions à la maison, en nous expliquant comment nourrir notre bébé par son sonde. Avec mon mari, nous ne voulions pas du transfert, et avons ramené notre titi à la maison. Ce dimanche, notre Titi est resté toute la journée prostré. Nous lui faisions de gros bisous, de gros calins, mais nous sentions bien qu'il se passait quelque chose. Le lundi matin, nous avons ramené Roméo à la clinique. Nous sommes restés très longtemps avec lui. Le véto avait prévu une échographie abdominale mardi matin pour connaître les causes des vomissements. Mais ce 30 décembre au matin, lorsque nous sommes arrivés à 9h20 pour l'échographie, le véto nous a annoncé qu'un fait aggravant s'était produit depuis hier soir. Notre Titi respirait très mal. il avait les poumons remplis d'eau. Il a été sous traitement toute la journée pour essayer d'éliminer l'eau des poumons, mais en fin d'après midi, il n'y avait aucune amélioration. Nous avons posé la question à notre vétérinaire qui nous a franchement dit qu'elle craignait que Roméo parte cette nuit. Nous ne voulions surtout pas qu'il meurt étouffé, seul dans sa petite cage. Alors nous avons pris la terrible décision qu'est l'euthanasie. Nous lui avons fait de gros bisous en lui demandant pardon. 2 jours après, notre vétérinaire nous a expliqué que c'était un cancer fulgurant, et que la boiterie venait de métastases osseuses. Il n'y avait donc aucun espoir, ce qui a un peu diminué notre culpabilité. Il y a plus de 6 mois de cela, et notre Roméo nous manque terriblement.
    C'est pourquoi Dulce, je comprends votre immense chagrin. Notre seule consolation est que nos titis ont vécu heureux, entouré de tout notre amour.
    Je vous embrasse et vous souhaite encore beaucoup de courage.
    Tendres baisers à nos titis adorés.
    2
    Jeudi 9 Juillet 2009 à 16:59
    Dulce
    J'en ai beaucoup, des photos, et en même temps, pas tant que çà... J'aurais voulu en avoir plus où je suis avec mon petit Titi... mais comme c'est moi qui prend la plupart des photos, forcément, je ne suis pas avec lui et çà me fait mal, d'en avoir si peu !
    J'ai lu, les larmes aux yeux, votre témoignage, votre angoisse, je la comprends parfaitement !
    De l'eau dans les poumons, du mal à respirer... j'ai vécu çà avec mon Lilys... il a eu un oedème pulmonaire fulgurant... on ne sait même pas comment c'est venu...
    Tout a été tellement vite, jamais je n'aurais cru pouvoir prendre cette foutue décision en si peu de temps... mais quand on aime nos amours et qu'on voit que c'est la fin, on les aide à partir dans la dignité et sans souffrances... on ne peut le comprendre que quand on le vit, finalement... C'est tellement dur à vivre, on n'y croit pas... on se dit que c'est un cauchemar et qu'on va se réveiller... mais non... cette fois, on est face au mur et on est en train de perdre notre petit amour, ce cher petit être qui a rempli d'amour notre vie, notre coeur... et on lui demande pardon, on lui dit qu'on l'aime, qu'on l'aimera pour toujours... et on le laisse partir vers les étoiles tout en se tordant les tripes nous-mêmes... J'ai occulté ma souffrance pour lui, mais j'ai hurlé ma douleur dans la voiture... Comme je vous comprends...
    Vous avez perdu votre Titi la veille de 2009... moi j'ai perdu mon Titi à 6 jours de mes 40 ans... çà marque hein ??? Je vous comprends à 200000..... %
    Pour notre Titi non plus, aucun espoir n'était permis... nous n'avons même pas eu le temps de comprendre, de nous préparer... nous l'avons déposé à 9 h 00 et à 14 h 45, il partait pour les nuages sur mon coeur brisé, dans mes bras qui me piquaient... j'étais ravagée...
    anéantie...
    Quand on aime nos petits compagnons forcément nous haïssons qu'ils souffrent...
    Moi, çà me hante, même la nuit dans mes rêves... Je ne sais pas comment m'en sortir...
    Le temps... ce temps qui guérit tout... enfin pas tout quand même... pas tout non !
    J'étais à des années lumière de m'imaginer le perdre en partant en vacances... à des années lumière... je suis très choquée par la vie...
    Cette vie qui ne me donne pas d'enfants et qui m'arrache mon petit amour qui m'apportait tant de bonheur, tant d'amour et de réconfort... c'est si cruel...
    Je vous embrasse en vous remerciant encore pour toute votre bonté et vos mots qui me touchent et que je comprends parfaitement... ils vont droit à mon coeur... merci infiniment !
    3
    Jeudi 9 Juillet 2009 à 23:45
    Dulce
    Oh désolée, je ne voudrait faire pleurer personne...
    Je n'en reviens pas... alors nous avions les Ulysses les plus merveilleux du monde, sans oublier Roméo...
    C'était mon bébé d'Amour... oh oui... et vous savez, je me fiche s'il y en a qui se moquent, ce qui m'est déjà arrivé... Je ne m'arrête pas à des réactions aussi basses... nos petits bébés d'amour nous apportaient bien plus d'amour que tous ces gens qui n'y comprennent rien !
    Je suis vraiment désolée pour votre Ulysse, c'est terrible, je vois exactement ce que vous avez traversé... çà oui, je vois bien... c'est horrible d'être face au mur ainsi ! Et ce sont des dates qu'on n'oublie pas, çà je vous comprends...
    Chacun vit ce moment fatidique à sa façon, ne culpabilisez pas... Moi j'ai voulu tout de suite le prendre dans mes bras et le câliner... car je ne pouvais pas ne pas le faire. C'était au dessus de mes forces de partir et de le laisser ainsi... seul... J'ai déjà un sentiment d'abandon, c'aurait été pire... Mais je comprends que certaines personnes ne peuvent pas !
    Jamais je ne me serais crue capable de faire çà comme çà... si vite. Mais mon coeur de "maman" a vite, très vite compris que je le perdais;.. et la vétérinaire l'a confirmé. C'était pourtant son premier et seul oedème pulmonaire... il a été fatal... Mon petit Ulysse, comme je l'aime...
    Mais je comprends que vous vouliez garder de lui une image vivante... çà se comprend ! Personnellement, je garde de cet instant une belle image quand même... J'ai eu la chance de pouvoir lui dire au revoir, de le caresser pendant les derniers moments de sa vie... de pouvoir l'avoir sur moi, mon ventre et mon coeur encore une dernière fois...  Mais maintenant, c'est moi qui suis mal. Il me manque atrocement...
    J'avais même pris un rdv pour assister à l'incinération et lui faire une petite cérémonie, mais j'ai annulé, je préfère garder l'image de mon petit Titi endormi sur moi, partant pour son grand voyage, plutôt que là-bas, c'aurait été dramatique pour moi...
    Je ne sais pas pourquoi j'ai autant le sentiment de l'avoir abandonné... J'ai tellement souvent eu peur... il faisait des calculs, il a eu plusieurs problèmes urinaires, des kystes qu'on croyais mauvais, des allergies, des soucis graves de diarrhée... et j'ai toujours sû le protéger... je voyais de suite si çà n'allait pas... et là, j'ai vu mais je n'ai rien pu faire...
    En même temps, je me dis que s'il s'en était sorti, s'il avait été envisageable qu'il aille mieux, il aurait souffert encore à la suite en refaisant d'autres oedèmes pulmonaires... je me dis qu'au moins il ne souffre plus...
    Mais c'est dur d'avoir pris cette terrible décision...
    Je suis inconsolable... encore il y a 2 heures, j'ai fondu en larmes... de toute mon âme, j'avais mal qu'il ne soit pas là pour que je puisse l'enlacer, le papouiller et lui faire plein de bisous...
    Co me fait bizarre... Avant... la première chose que je faisais en entrant à la maison, c'était de le chercher pour lui faire un bisou... ou alors c'est lui qui venait à ma rencontre...
    Et en partant, la dernière chose que je faisais, c'était le chercher pour lui faire un bisou et des papouilles... lui diaant... "maman reviens vite, reste sage"...
    C'était un rituel que j'aimais et lui aussi.. car quand je partais, il me miaulait pour aller lui faire ses câlins sur le lit...
    Il me manque, il me manque c'est fou... parfois j'ai l'impression de devenir dingue de chagrin... de ne plus le voir, le toucher...
    Mais il est dans mon coeur, sur les photos, il est près de nous... autrement... enfin j'espère.
    Je lui parle tout le temps... en tous cas !
    Merci beaucoup pour votre témoignage... je me sentais si seule face à mon chagrin... à part mon mari qui me comprend et qui est comme moi, c'est difficile d'en parler sans qu'on nous dise que c'était qu'un chat... çà m'horripile d'entendre çà !
    De tendres et douces pensées et plein de gros bisous à nos amours, où qu'ils soient...
    Amitiés...
    4
    Samedi 10 Octobre 2009 à 19:17
    Dulce
    Bonjour Estelle...
    Ton chagrin est immense... à la hauteur de l'amour que tu portais à ton bébé. Tu sais... à tout âge il est dur qu'ils nous quittent ! Je sais que je dis toujours que si mon petit bébé était parti après 15 ans, je l'aurais mieux vécu, mais à te lire, je sais que non ! Je l'aurais aussi mal vécu que je le vis là ! Il m'a quitté à 12 ans 1/2, c'est tôt, beaucoup trop tôt. Il y en a qui partent encore bien avant... comme la petite Coco de mon amie Sam, ou le petit Roméo de mon amie Catherine... On les aime et quel que soit leur âge, on trouve toujours trop tôt leur départ ! C'est tout sauf juste. Nos petits amours devraient vivre autant que nous, puisqu'ils sont comme nos enfants !
    Ton chagrin me fait beaucoup de peine, car je me revois à 2 semaines du départ de mon petit amour... et je ressens l'immense détresse qui est la tienne et la mienne !
    Le temps est la seule clé qui va t'aider à avoir moins mal. C'est long, c'est difficile.
    Je te dirais que je vois une psychothérapeute pour suivre une thérapie de deuil... car c'est un vrai deuil. Tu sais... quand j'ai parlé de mon Lilys à ma psy la première fois... elle n'a pas bien compris... La seconde fois, j'ai emmené une photo où je tiens Ulysse dans mes bras... et où je suis de dos. (photo de ma présentation du blog)... et pendant qu'elle regardait cette photo, je lui ai parlé d'Ulysse. Pendant que je racontais mon bébé, mes larmes coulaient à flot le long de mes joues... Et ma récompense a été simple, mais radicale ! Elle m'a dit en me souriant que je lui donnais envie d'avoir un petit chat et de l'aimer comme j'aime mon Ulysse. Elle a compris. Elle ne dit plus "votre chat" en me parlant de lui, elle dit "votre Titi"... et ce respect qu'elle accorde à l'amour que je porte à mon bébé me gonfle de joie. Il n'y a pas de raisons qu'on aime moins un chat ou un chien ou même un lapin, s'il nous apporte plus de bonheur que certains humains !!! Mon Lilys était un être exceptionnel et rien que pour çà, il a le droit à tout mon amour, tout mon respect ! Jamais je ne l'oublierai, jamais !!! Je le raconterai tant que je serai en vie !
    Vous savez Estelle... croyez à ce que je vais vous dire. Votre petit bébé est là, tout près de vous. Il vous voit et vous entend. Seul son corps est mort... pas son âme. Son âme est là, en vous et près de vous... tout partout. Vous n'êtes pas encore en mesure de vous en rendre compte... mais vous verrez que plus le temps passera et plus vous verrez de signes de votre petit ange ! Rien que ce message que vous me laissez est un signe de votre bébé. Vous savez pourquoi ?
    Vous comprendrez quand j'écrirai mon prochain article sur ce blog... Je suis tombée par hasard (ou plutôt non... le hasard n'existe pas)... Le ciel et mon bébé m'ont conduite à un blog hier... et sur ce blog, j'ai pu voir une vidéo extraordinaire... qui m'a apaisée alors que j'en avais justement besoin hier. Hier j'ai fait une grande crise d'angoisse... j'avais besoin d'un signe de mon petit amour... je l'ai eu ! Cette vidéo dit que l'amour est inconditionnel, qu'il EST tout, qu'il est espoir... L'amour seul est vivant... c'est ce que dit cette vidéo... Je cherchais une vidéo comme çà depuis le jour où j'ai créé ce blog et je l'ai vue hier, sur ce fameux blog ! Et aujourd'hui, je reçois votre message de détresse... alors que j'ai pu voir cette vidéo qui je suis sûre, vous aidera comme elle m'a aidée !
    Vous pouvez croire en ce que je vous dit. Votre petit chat vous a amenée vers moi... comme Ulysse m'a amenée vers cette vidéo. Rien n'arrive par hasard... croyez moi... RIEN !
    En attendant que je la mette sur ce blog, vous pourrez la trouver sur mon autre blog... ici : CLIQUEZ ICI
    Vous avez donné tout l'amour que vous pouviez à votre petit amour, ne culpabilisez de rien. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais je suis sûre que vous ne pouviez rien faire de plus ! Vous savez, si on m'avait demandé 1/4 d'heure avant, d'abréger les souffrances de mon Ulysse, j'aurais hurlé et j'aurais refusé net ! Mais lorsque j'ai vu qu'il souffrait à ce point... alors qu'il était condamné j'ai pris immédiatement la décision cruelle de l'aider ! Il se battait pour survivre... c'était la plus belle preuve de son amour envers moi... mais il n'aurait tenu que quelques heures de plus, et je ne pouvais pas le laisser dans ces souffrances horribles. Il se noyait de l'intérieur. Il a eu un oedème pulmonaire fulgurant ! Je l'ai aidé... et il a compris que c'était ma plus belle preuve d'amour envers lui ! Je m'en suis beaucoup voulue au début, c'était ma souffrance. Je ne pouvais pas comprendre ! Mais plus je rêve de mon Lilys et plus je le vois heureux. Il est bien, il est heureux. Et il ne veux pas me voir malheureuse. Cà, je l'ai désormais compris. Mais il me manque cruellement et je ne peux pas toujours être forte ! Je l'aime si fort... et ne pas pouvoir le tenir dans mes bras est un cauchemar ! Chaque jour qui est passé depuis ce jour maudit est un jour de larmes... mais depuis que j'ai rêvé de lui, tout heureux et tout câlin... je vais un peu mieux. Il me manque toujours autant et la douleur est toujours aussi forte, mais je sais qu'il est heureux et en paix. Je le ressens !
    Votre petit chat aussi est heureux. Il ne vous en veux pas... bien sûr que non. Vous savez pourquoi ? Déjà c'est un chat et les chats ne savent pas mentir et faire semblant. Soit ils aiment et le montrent, soit ils n'aiment pas et savent rejeter aussi ! Vous le savez bien. Si votre petit amour venait vous réclamer des câlins, c'est qu'il vous aimait vraiment. Et il sait tout l'amour que vous lui avez donné. Il ne peut pas vous en vouloir, donc. Et ensuite, dans leur univers, leur paradis... tout n'est que bonheur et lumière. Ils ont encore plus de bien-être et là-bas, il n'y a pas de rancueur, pas de rancune... rien d'autre qu'amour... Il doit vous remercier de tout le bonheur que vous lui avez donné pendant 19 longues années. Moi j'aurais tant aimé voir mon Titi vieillir... le garder jusqu'à cet âge-là aurait été un rêve pour moi... Mais la vie en a voulu autrement pour lui et moi... malheureusement ! Nous ne pouvons rien contre la fatalité !
    Ecrivez tout sur votre bonheur avec votre petit bébé... çà fait du bien d'écrire. Mais croyez-moi, même sans l'écrire, jamais vous n'oublierez ! Je l'ai fait aussi par peur d'oublier, mais je me suis vite rendue compte que jamais je ne pourrai oublier aucun détail de mon bonheur avec Ulysse, encore moins aucun détail de lui, de mon bébé. C'est tout simplement impossible. Vous savez, ma maman me parle encore d'une petite chienne qu'elle a eue quand elle était enfant et qu'elle adore ! C'est vous dire ! Votre amour restera à jamais dans votre coeur... et croyez-moi, quand votre tour sera arrivé, votre âme rejoindra celle de votre petit amour... qui viendra vous accueuillir aux portes de son beau paradis ! je lis beaucoup de livres à ce sujet et je me dis qu'il n'est pas possible que tant de coïncidences soient uniquement des coïncidences. Il existe une autre dimension où vivent nos âmes, nos chers disparus... Ils vont bien, ils ont trouvé le bonheur... et je pense qu'ils n'ont pas conscience du temps qui passe. Ils savent qu'un jour ils viendront nous chercher et ils sont heureux, en attendant ! Voilà ce qui m'aide à tenir, et je pense être dans le vrai... vu tous les signes que je reçois de mon petit ange... Il est là, tout près de moi et il reçoit tout l'amour que je lui envoie, chaque fois que je pense à lui dans la journée... et chaque soir, quand j'embrasse sa photo et que je lui envoie des bisous par milliers... Je lui parle et je suis sûre qu'il reçoit tout l'amour que je lui envoie ! Je reçois le sien... moi aussi !
    Je ne suis pas une illuminée, j'ai simplement mon esprit ouvert à autre chose... et croyez-moi... ce n'est que du bonheur ! Il me reste à apprendre à avoir le courage pour parler de mon bébé sans pleurer, sans les larmes dans ma gorge... Le manque physique est horrible encore pour l'instant. Mais je sais une chose, c'est qu'il est heureux ! Pour moi, c'est déjà un bonheur !
    N'hésitez pas à me rendre visite, à m'écrire, à me tenir au courant... Je serai là pour vous écouter !
    Regardez mon blog, vous trouverez tellement de personnes comme vous et moi... la souffrance d'avoir perdu nos amours qui étaient le centre de nos vies !
    Courage à vous... Je suis de tout coeur avec vous...
    Amicalement
    Dulce

    5
    Samedi 10 Octobre 2009 à 22:36
    Dulce
    Bonsoir Estelle.
    J'entends toute ta souffrance... elle est énorme et compréhensible. Comment vivre 19 ans avec un être qu'on aime et passer à autre chose en si peu de temps ? Ce n'est pas possible...
    Ton récit m'a donné les larmes aux yeux. Tu n'as apporté qu'amour à ton petit bébé et je suis d'accord avec ta grand-mère, tu lui as redonné vie pendant 2 semaines. Tu n'as pas à te culpabiliser.
    Tu sais, je vais te raconter. Ulysse aimait beaucoup venir se blottir contre moi, quand j'étais à l'ordinateur... je lui faisais des papouilles de temps en temps et il était heureux ainsi. Moi aussi ! Quand il est parti, j'ai beaucoup culpabilisé de çà... et puis un jour j'ai repensé à une fois où j'ai laché l'ordinateur pour le câliner... et il est parti du canapé ! Je me suis rassurée, en repensant à çà ! Il était heureux comme çà, à côté de moi, collé à moi... et il était heureux de me voir tranquille à l'ordi... tandis que lui, se reposait ou dormait ! Il se contentait bien des papouilles, de temps en temps... il était heureux comme çà ! Tu comprends... ton petit bébé aussi devait avoir trouvé son équilibre, il ne faut pas culpabiliser. C'est la douleur qui nous fait mal et pour avoir moins mal, on culpabilise...  C'est le processus normal d'un deuil...
    Il y a eu beaucoup d'amour entre vous et il est toujours là cet amour. L'amour ne meurt jamais, ni l'âme de ton chat. Vous avez eu la chance de vivre 19 belles années... c'est çà de pris et que personne ne pourra t'enlever !
    Je te souhaite beaucoup de courage... car il en faut...
    N'hésite pas à écrire ta douleur...
    Tu sais, je te propose, si tu veux, de rendre hommage à ton petit amour...
    Si tu m'envoies par mail un texte que tu as écrit... ou un poème avec le nom de son auteur... pour ton bébé... avec une photo et éventuellement le nom d'une chanson que tu voudrais... je te propose de mettre tout çà sur une page de mon blog... en hommage à ton petit amour... Comment s'appelle-t-elle ?
    Je t'embrasse bien fort...
    Courage à toi
    Dulce
    6
    Dimanche 11 Octobre 2009 à 23:04
    Dulce
    Bonsoir Estelle...
    Je suis désolée pour toi... Ton chagrin me fait de la peine, mais que je comprends !!!!
    C'est horrible de devoir apprendre à vivre sans nos amours, sans nos bébés !
    Je lis ton désespoir et je me revois en toi... si mal en point... sous l'effet du choc. Je pensais ne jamais arriver à surmonter, et je pense encore que ce sera difficile. Jamais je ne m'en remettrai vraiment, je le sais. Ulysse était mon premier enfant, mon seul enfant d'ailleurs !
    Je pense que tu es encore sous l'effet du choc, et c'est normal tout ce que tu ressens... 19 années, c'est beaucoup avec ton bébé !
    Tous les souvenirs et les joies remontent... mais aussi les peines....
    Tu n'as pas à culpabiliser, mais c'est une des étapes du deuil... Même si nous n'avons rien à nous reprocher, Si ta petite minette serait partie dans son sommeil, je pense que tu aurais culpabilisé de ne pas avoir été là pour elle... qu'elle soit partie seule. Tu te serais posé la question si elle avait souffert. Je le sais pour le lire dans les divers témoignages que je lis partout. Le fait qu'on souffre nous fait culpabiliser.
    On se dit "si j'avais...ceci"... "si j'avais... cela"...
    Tu es en plein dedans, c'est l'une des étapes du deuil... Je ne te dirais pas que çà passera vite... çà passe doucement... mais çà passe tout de même.
    Je ne pleure plus toute la journée comme je le faisais avant... même si les larmes sont quotidiennes. Il ne s'est pas encore passé un seul jour depuis presque 4 mois sans que je pleure !
    Je pense que ton petit amour t'aimait et t'aime toujours, à sa manière. Tous les chats ne sont pas pareils... mais rassure-toi. Tu sais... un chat ne sait pas faire semblant. S'il aime, il aime pour de vrai et va le montrer, même si ce n'est pas très souvent. Mais s'il n'aime pas, il va rejeter complètement et totalement la personne. Tu n'as pas à te faire du souci, ta minette t'aimait énormément... à sa façon, avec son caractère à elle !
    Je serai ravie de t'accorder une page rien qu'à toi et à ta Frimousse... prends le temps.
    Tu peux faire ce que tu veux... vidéo, diaporamas, photos... montages... poème... texte... musique... Tout du moment que ce soit à toi ! Je n'ai pas la limite de page, çà peut être court comme long ! Tu me diras la musique que tu veux avec le nom de l'auteur et le titre de la chanson... ou bien me dire si tu en veux plusieurs... je pourrai faire un petit lecteur qui se mettra en route dès qu'on ouvrira ta page !
    Prends ton temps !
    Et ce n'est pas définitif... tu pourras m'envoyer par mail tout çà... et ensuite, quand ce sera mis... Si tu veux lui redire des choses, tu peux me les envoyer par mail, je les mettrai à la suite... sans problème !
    Ne t'inquiète pas pour l'orthographe, j'ai un petit correcteur intégré à mon administration... çà se fait tout seul !
    Prends le temps de préparer ton hommage comme tu as envie, sous la forme que tu as envie...
    Je t'envoie plein de courage... car il va t'en falloir.
    Tu n'es pas seule... je te comprends car ta souffrance, ta détresse et ton désarroi sont les miens également ! J'ai perdu mon petit bébé... et aujourd'hui, j'ai pleuré toute la journée tellement il m'a manqué !
    Je t'embrasse bien fort... courage !
    Amicalement
    Dulce
    7
    Lundi 12 Octobre 2009 à 22:31
    Dulce
    Estelle, je comprends bien tout ce que tu ressens... Chaque douleur est la mienne aussi... Mais tu te fais beaucoup de mal et ta Frimousse n'aimerait pas te voir comme çà !
    Tu sais, on n'y peut rien contre la fatalité... Moi-même, j'ai encore pleuré pendant un long long moment en rentrant ce soir... mais il faut qu'on apprenne à vivre avec cette cicatrice en nous ! Seul le temps nous aidera à tenir le coup.
    Je pense que tu ne devrais pas te rendre coupable ainsi, tu n'y es pour rien... Tu as fait tout par amour, pour la guérir, pour lui être utile, pour lui venir en aide... comment peut-tu te sentir coupable d'avoir voulu l'aider ? Tu comprends ? On ne peut pas deviner la suite de l'histoire... on ne peut pas, Estelle !
    Ce sera long et difficile... un vrai deuil, mais tu y arriveras... comme moi et comme nous tous qui avons perdu notre cher amour.
    Ulysse était mon bébé... mon vrai bébé. Tout comme toi. Et pour moi c'est un cauchemar sans fin depuis presque 4 mois. Chaque jour qui passe m'éloigne de lui, mais me rapproche de lui.... Oui, je t'assure, je me rapproche d'Ulysse... Nos amours ne sont pas morts... seul leur enveloppe terrestre l'est. Leur âme est bel et bien là près de nous ! Crois-moi. Ta Frimousse est là près de toi à t'aider... sauf que tu ne la vois pas !
    Le plus dur est le manque physique, le toucher, les caresses, les voir... mais ce petit être n'est pas parti complètement. Il est au paradis, tranquille, heureux... en attendant ta venue, quand ton tour viendra. Et crois-moi, il viendra te chercher en courant !
    Je sais combien c'est difficile ce que tu traverses et je ne peux que te comprendre et te dire qu'avec le temps, la souffrance s'amenuise, pour laisser place aux doux souvenirs... C'est long... comme je t'ai dit. C'est un vrai deuil ! Tu ne peux pas vivre tant d'années avec ta Frimousse et passer à autre chose d'un jour à l'autre, c'est impossible. Malheureusement, il faut passer par la souffrance, la détresse. Mais ta douleur est à la hauteur de ton amour pour ta petite Frimousse !
    Toutes les questions que tu te poses, c'est normal de se les poser, mais il n'y a pas de réponses... Tu ne peux rien contre tout çà... essaie de te dire que maintenant, ton petit chat est bien, heureux et sans douleurs... il ne souffre plus, il est heureux ! Et tu sais... il prend soin de toi depuis son univers !
    Je ne sais que te dire d'autre, sinon qu'il est normal que tu souffres, puisque tu l'aimais !
    Le temps fera son oeuvre malgré toi...
    Je sais que je prends des anti-dépresseurs pour m'aider, sinon je ne tiendrais pas le coup. Il faut malgré tout continuer, car ils le voudraient...
    Change un peu les rôles, tu aurais aimé que ta Frimousse s'en sorte, si tu étais partie... n'est-ce pas ? Et bien elle, c'est pareil, elle ne veut que ton bonheur, comme toi tu voudrais le sien... d'ailleurs comme toi tu VEUX le sien !!!
    Elle t'écoute, elle t'entend... mais elle est bien... plus de douleurs, plus de maladie... plus rien que la tranquilité et la paix !
    Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire, je comprends... Mais moi aussi, je passe par là... et je sais qu'on va chercher de la force jusqu'au plus profond de soi pour continuer... car c'est l'amour qui nous guide. Et l'amour est le seul à ne jamais mourir... L'amour qu'il y avait entre toi et ton petit chat est là pour l'éternité... il ne meut pas, jamais.... C'est ce que je me dis pour tenir le coup, car c'est vraiment très dur pour moi aussi... vraiment dur !
    On est tous dans la même galère et nous ne pouvons que nous réjouir d'avoir connu le bonheur de vivre cet amour avec nos bébés... Ils ne sont plus là, c'est sûr, mais ils ont empli nos vies de joie et de bonheurs divers... il ne faut pas l'oublier.
    Je suis de tout coeur avec toi, je comprends ta détresse... je la comprends tellement bien !!! Mais je sais que le temps atténue le chagrin... mais jamais... jamais... ô grand jamais on n'oubliera quoi que ce soit de nos amours, crois-moi !
    Je t'embrasse bien fort... je comprends ta peine et ta souffrance...
    Amicalement
    Dulce
    8
    Lundi 12 Octobre 2009 à 22:48
    Dulce
    Je crois que tu viens de décrire une preuve certaine que ta Frimousse était près de toi pour te dire "hey, t'inquiète pas, je vais bien, tu vois, je me mets là, exprès pour que tu percutes que je suis bien"... Ta Frimousse est intelligente, et elle a su captiver ton attention... Figure-toi que c'est le but de nos chers disparus et ils continuent jusqu'à ce qu'on s'en rende compte, qu'on comprenne. Elle était bien là où tu l'as sentie... très certainement !
    Tu le dis toi-même, parfois tu allais lui faire des câlins et elle n'était pas disponnible... c'est ainsi la vie, ne te sens pas coupable d'un truc qui n'est pas grave ! C'est peut-être toi qui voyait ses yeux tristes... tu lui as donné une vie merveilleuse, tout çà n'est pas très grave. Elle savait bien que tu l'adorais et elle t'aimait tout autant !

    Te parler de mon Ulysse ? Tu sais, je raconte tout sur ce blog et sur l'autre... Je raconte mon titi avec mon coeur, je lui dis tout par ces longues lettres... tu peux les lire, tu sauras notre relation et tu comprendras à quel point je te comprends...
    Mon bébé était merveilleux, unique. Il était exemplaire... humain... Il était toute ma vie. J'ai mal, très mal de l'avoir perdu... Ulysse et moi, c'était une grande histoire d'amour qui a commencé le 26 décembre 1996... pour ne plus jamais se terminer. Notre amour n'est pas mort et un jour je rejoindrai mon petit amour dans son paradis pour l'éternité. Il est heureux... là où il est. J'ai rêvé de lui et à chaque fois, je le vois de plus en plus heureux. Cà me rassure. La dernière fois il est venu me faire d'énormes câlins... en frottant sa tête contre la mienne... c'était fantastique, magique... merveilleux !
    Te parler de lui... tu peux tout lire ici... tu verras ce qu'était ce petit être pour moi. Il était déterminant il était ma vie, il était absolument tout pour moi. On m'a arraché une partie de mon coeur en me l'enlevant à tout juste 12 ans et demi... 12 ans et demi, tu te rends compte ? C'est rien... on avait encore tant d'années à vivre, tous les deux.... tant d'années de bonheur encore... Pourquoi... pourquoi il est parti si vite, si tôt ??? Je me poserai toujoous cette maudite question ! Pourquoi...
    Tu peux tout lire... sur ce blog et dans le module "à propos de ce blog"... tu connaîtras toute l'histoire... çà me fait trop mal de la redire... C'est encore trop récent pour moi, je souffre énormément !
    J'essaie de faire vivre mon amour à travers ce blog... pour le faire connaître, pour qu'on sache quel être merveilleux il était et il est toujours pour moi.... il m'a sauvé la vie, il me manque... je l'aime... infiniment...
    Voilà ce que je peux te dire... mais tu peux en lire encore bien davantage sur ce blog... s'il te prend l'envie de savoir qui était mon prince... mon amour... ma vie !
    Je t'embrasse bien fort...
    Amicalement
    Dulce
    9
    Mardi 13 Octobre 2009 à 17:45
    Dulce
    Bonjour Estelle.
    Je pense qu'on culpabilise toujours pour quelque chose... Mais il faut vous dire que vous avez donné une merveilleuse vie à votre Frimousse. 19 années de bonheur... c'est beaucoup ! Elle a bien vécu, il ne faut pas l'oublier. On n'est jamais prêts... mais il faut savoir être contents des années qu'on a eues avec nos amours.
    Vous ne pouvez rien contre la fatalité, Estelle... Ni vous ni personne, d'ailleurs !
    On fait tous des choses auxquelles on repense après... comme moi et mon stress... mais qu'y pouvons-nous ? Nos amours ont eu des vies de rois... choyés, adorés, protégés. Ils avaient aussi leur petit caractère à eux... C'est ainsi qu'et la vie ! Vous avez offert 19 longues et belles années à votre Frimousse, qui est au paradis après avoir vécu de longues années heureuses auprès de vous. Vous vous rendez compte ? 19 ans pour un chat, c'est bien... c'est bien quand même ! Je sais que quel que soit l'âge, on souffre. Moi je dis souvent qu'Ulysse n'avait que 12 ans 1/2... mais Roméo de mon amie Catherine n'avait que 8 ans... et Coco de Sam même pas 5 ans... C'est le destin qui choisit pas nous ! Nous souffrons, rien ne nous enlève cette souffrance qui est à la hauteur de l'amour que nous leur portons... mais la fatalité frappe sans prévenir... Et nous ne pouvons qu'accepter à un moment ou un autre. Cà prend du temps, parfois beaucoup de temps !
    Moi, çà fera bientôt 4 mois et je n'accepte toujours pas... alors voyez... D'autres acceptent au bout d'une semaine... C'est ainsi !
    Ce qui est important, c'est de garder les bons moments. Vous penserez bien sûr toujours aux souffrances... c'est normal, mais seul le temps atténuera votre souffrance. Donnez-vous le temps de faire votre deuil ! C'est votre bébé qui est parti, çà fait mal et c'est normal... Il n'y a pas de folie là-dedans, juste une immense douleur et détresse ! Et cela est infini... insupportable, je le reconnais ! On se retrouve du jour au lendemain à essayer de vivre autrement. Ce n'est pas simple... Le manque est là qui fait mal ! Mais nous n'avons pas le choix... et nous devons avancer malgré tout.
    Bien sûr, c'est tout fraîs pour vous et il est normal que vous réagissiez ainsi... ne culpabilisez pas, c'est normal de souffrir quand on perd un être cher !
    Vous avez fait ce que vous jugiez bon pour votre Frimousse... rien ni personne ne pourra vous le reprocher, même pas Frimousse. Elle savait bien que vous faisiez çà pour la protéger.
    Si vous lisez mon blog, vous verrez que je suis passée par toutes sortes de souffrances dues à tout çà aussi... à la culpabilité... On se rend compte après qu'on n'y est pour rien !
    Avez-vous lu ce qui concerne ce blog, les différentes pages que je propose en haut où j'ai mis les témoignages ? Lisez, vous verrez que ce que vous ressentez est normal !
    Vous connaîtrez en plus beaucoup d'Ulysse.
    Vous savez, j'ai beaucoup appris en lisant les différents témoignages ici et là, sur le net. Je me suis aperçue que je n'étais pas seule à souffrir le martyr... d'autres personnes comme vous et moi souffrent un cauchemar !!! On se sent comprises et çà passe un peu mieux... On se sent mois seules face à notre malheur ! Et lire les mots des autres, on se reconnaît parfois aussi !
    J'ai beaucoup culpabilisé par exemple sur le fait que ce jour-là, mon bébé m'a dit "au revoir" par son regard... Mais je ne l'ai pas écouté, je l'ai laissé pour le soigner... J'ai beaucoup culpabilisé de l'avoir laissé souffrir en vain... pour le faire endormir pour toujours quelques heures après ! Mais j'y croyais, moi... Je n'ai pas voulu "écouter" son regard qui m'a poignardée et qui me poignarde toujours quand j'y pense encore des mois plus tard... Je lui ai pris sa petite tête entre mes mains... et je me suis baissée.... je l'ai regardé droit dans les yeux... je lui ai dit "on va encore s'en sortir, mon bébé... je t'aime... je ferai tout pour toi"... et je l'ai laissé... mais avant, j'avais lu son amour pour moi et aussi son immense tristesse... et un au revoir si déchirant... Je n'oublierai jamais... jamais jamais de ma vie son regard... Et je vous écrit çà en pleurant à chaudes larmes et le coeur en miettes ! Je ne l'ai pas écouté... j'ai voulu y croire... j'ai mis la pression à la vétérinaire en leur disant qu'il fallait absolument qu'elle me le soigne !!! Et finalement, l'après-midi à 14 h 30 environ... j'ai du l'accompagner aux portes du paradis moi-même... Il est parti dans mes bras... sur mon ventre, sur mon coeur... il m'a laissée là comme çà... déchirée et anéantie par la douleur ! Je regrette de l'avoir laissé souffrir des heures en vain... mais j'ai voulu y croire. Si j'avais pris cette décision tout de suite, jamais je ne me le serais pardonnée ! J'ai voulu y croire, mais c'était trop tard... c'était un oedème pulmonaire fulgurant provoqué par une insuffisance cardiaque... Mon bébé est parti... on me l'a arraché des bras en quelques heures à peine... il n'avait que 12 ans 1/2...
    On culpabilise tous pour quelque chose... mais Estelle... dites-bous bien que c'est la douleur de l'avoir perdu qui fait çà ! Rien d'autre ! Nous ne sommes pas coupables... La fatalité seule a décidé... elle seule nous a enlevé nos enfants !!! Vous comprenez ?
    Vous allez vous détruire si vous n'essayez pas de vous ménager. Votre bébé est près de vous, au paradis... tranquille. Il est heureux et en bonne santé. Il ne souffre plus... et il a eu la chance de vivre une longue vie terrestre... Que peut demander de mieux un chat, de nos jours... dites-moi ?
    Votre bébé ne peut pas vous reprocher de l'avoir aimée et d'avoir essayé de la sauver... elle sait bien que vous avez fait çà pour elle. Elle avait seulement son petit caractère... Et le fait d'avoir cet âge peut-être qu'elle en supportait moins... Peut-être que même si çà n'avait pas été grave, elle aurait boudé les médicaments... mais vous n'auriez pas pensé à tout çà, car elle serait toujours là... Pourtant, la situation aurait été la même.
    Vous n'y êtes pour rien, vous avez voulu la sauver, la protéger. Vous avez juste fait votre travail de maman... Ce qui implique la souffrance de l'avoir perdu malgré vos efforts. Cà vous n'êtes pas coupable non plus... c'est le destin, la fatalité... cette maudite fatalité qui frappe ce jour-là... on ne sait pas pourquoi !
    Je suis contente si je vous apporte du réconfort. Je sais que c'est important, car j'en trouve beaucoup avec les personnes qui viennent me soutenir sur ce blog et par mail, ainsi que mon entourage... dont certains me comprennent malgré tout... Sans toutes ces personnes, je ne crois pas que je serais là à vous écrire, croyez-moi !
    Il est important de ne pas se sentir seule... et de se rendre compte qu'autour de nous, il y a aussi beaucoup de personnes qui sont dans notre cas ! Evidemment, çà n'enlève rien à notre souffrance, mais on se sent moins seules !
    Je crois en effet que votre petit bébé vous a dit au revoir à sa façon, en venant vous donner son câlin, ce jour-là. Les chats, surtout... sentent qu'ils vont partir. Ils vont même jusqu'à nous fuir... C'est ce que faisait mon Lilys... pendant sa dernière nuit. Il ne voulait pas me montrer sa souffrance... mais je le suivais comme son ombre... je n'ai pas dormi de la nuit... pour l'aider ! Ils nous aiment... et ont une autre façon de voir les choses. Ils veulent sans doute, inconsciemment nous épargner.
    Je sais bien que ce n'est pas facile à faire... mais essayez de moins culpabiliser. Vous n'y êtes pour rien. Vous avez au contraire fait tout ce qu'il fallait !
    Je vous embrasse bien fort... et je suis de tout coeur avec vous.
    Amicalement
    Dulce
    10
    huguette
    Lundi 8 Octobre 2012 à 16:25
    Bonsoir Dulce
    En allant sur le blog de Roméo j'ai vu votre message et j'ai voulu voir votre blog. Je n'ai pas arrêté de pleurer en lisant votre témoignage à Ulysse. J'avais l'impression de revenir 5 ans en arrière et de revivre ce cauchemar. J'ai eut excactement les mêmes réactions que vous et le comblec'est que mon chat s'appelait lui aussi Ulysse. Pour moi c'était mon bébé. Lui aussi faisait des oedemes pulmonaires.Ca a duré 4 mois. La nuit je me levais souvent pour voir comment il allait. Je voyais tout de suite quand ça n'allait pas alors je courrais aux urgences et cela se produisait de plus en plus souvent. Mon vétérinaire et ceux des urgences m'ont bien fait comprendre qu'il n'y avait pas beaucoup d'espoir et qu'il n'y avait qu'une seule solution pour l'apaiser. C'est ce que j'ai fait ce maudit jeudi 16 septembre 2004à 17h15. Mais par contre je n'ai pas voulu assister à la piqure. Je voulais garder de lui son image vivante et ronronnant chez le vétérinaire. J'espère qu'il ne m'en voudra pas mais je ne pouvais pas. C'était au dessus de mes forces. Je l'aimais tellement. J'avais déjà subit cette épreuve quand j'ai perdu mon chien Apollon en 2000. Ca fait tellement mal. Heureusement qu'il y avait Ulysse. Il m'a aidé a surmonter ma peine. Il y avait une telle complicité entre nous. Il savait trés bien se faire comprendre quand il voulait quelque chose. Il me manque lui aussi tellement.  J'ai gardé toutes ses affaires. Pour moi aussi tout le monde me disait de reprendre  un autre chat. Je n'ai pas voulu et jusqu'à aujourd'hui je n'en ai toujours pas. Je ne veux plus revivre cette peine. Apollon et Ulysse avaient 15ans.On sait maintenant qu'ils ne souffrent plus et qu'ils ont trouvé la paix. Je vous souhaite beaucoup de courage, il en faudra. Je sais que ça va être dur mais il faut tenir le coup. Ulysse n'aurait pas voulu vous voir dans cet état. Tendres baisers  et pleins de caresses à nos amours. Amitiés. Huguette
    11
    Estelle
    Lundi 8 Octobre 2012 à 16:25
    Estelle
    Bonjour,

    Je te comprends fort bien. J'ai perdu mon chat de 19 ans de façon atroce et je ne m'en remets pas. Cela fait maintenant 2 semaines et le cauchemard est toujours là. Tous ce que tu décris c'est exactement la souffrance que j'ai. Je me suis occupé d'elle depuis mes 12 ans pendant 19 ans. Je sais qu'elle étais vieille mais elle ne les faisait pas. Elle était encore en forme. Les dernières semaines avec elle son flou. Je n'arrive pas a me souvenir si je l'ai câliné ou embrasser avant qu'elle parte pour toujours. Elle me demandait plain de câlin et je culpabilise car je ne sais pas si je lui est tout donné, j'aurais du la câliné plus jusqu'a n'en plus finir. Elle était ma joie de vivre ma motivation, ma vie. Je vivais pour elle. Elle m'apportait plein de bonheur dans ce monde de brute. Dans les moments difficile il suffisait que je pense à elle et que je sache que je la verrais après mon travail et tous mes problèmes disparaissaient. Aujourd'hui, dès que j'ai un problème je me dis c'est pas grave tant que j'ai mon bébé c'est le principale, mais je retombe sur terre et je réalise qu'elle n'est plus et mon coeur se déchire et je crie de douleur. C'étais mon bébé d'amour et je l'aimais plus que tous. J'ai tellement mal qu'il y a 1 semaine j'aurais voulu ne jamais me reveillé de mon sommeil pour ne plus avoir cette douleur en permanence et pour la rejoindre. Car je ne sais pas si elle est dans un autre monde ou je ne peux plus la protéger ou bien il n'y a plus rien. Cela me rend malade elle qui aimait ça vie, se laver, manger et avoir des câlins et maintenant elle n'a plus le droit. C'est fini pour elle a jamais. Je ne l'a reverrais plus jamais de ma vie et je suis anéantie de chagrin. Alors j'écris tout les moments qu'on a passé ensemble pour ne pas oublier. Je ressent la même douleur que toi chaque jour et je ne m'en remettrais jamais. Le cauchemard sera la jusqu'a la fin de ma vie. Je souffre atrocement. J'ai rassemblé toutes ses affaires et je les ai rangé dans mon armoire et je n'ose plus les regardé. Sa litière est toujours là, elle n'on plus je n'arrive pas a la regardé. Souvent je pleurais quand elle allait bien car je savais que dans 2 ou 3 ans elle me quitterait mais (pas au bout de 2 mois) et là déjà c'étais atroce. Elle avait souvent des larmes dans ses poils. Le veto m'avais donné de l'espoir et je pensais qu'elle était guérit donc j'ai vécu normalement pendant 2 semaines et le drame tous c'est passé tellement vite que regrette de ne pas l'avoir cajôlé assez souvent ou donné la nourriture qu'elle aimait à la folie car ce n'étais pas bon pour ça santé. Bébé je t'aime pour la vie. Jamais je ne m'en remettrais. Je suis de tous coeur avec toi car je sais malheureusement ce que tu vis et cela va être très dur à le surmonter. Estelle.
    12
    Estelle
    Lundi 8 Octobre 2012 à 16:25
    Estelle
    Bonjour Dulce,

    Ce que vous avez écris ma vraiment fait du bien. Je me sent enfin comprise. Ma famille ne comprends pas que je pleure encore après 2 semaines. Il n'arrive pas a comprendre ma douleur. Mon chat est mort d'une tumeur au cerveau. Elle faisait de drôle de crise. Elle se balladait presque acroupis en reniflant le sol, tournait en rond restait bloqué contre les murs. Elle se faisait pipi dessus et tombait dans un semi coma ou elle se réveillais petite a petit et étais a nouveau normal. Cela a duré 2 jours, le veto pensait a un avc. Elle a rechuté 2 jours plus tard, crise et semi coma, le veto ma dit de lui donner le medoc et qu'il fallait attendre pour voir si il y avait une amélioration. Pendant la semaine jour après jour il y avait une amélioration. Elle entendait à nouveau quand je l'appelais ou bien elle faisait ses besoins dans la litière. Le vendredi matin elle est redevenu ma frimousse que j'adorais comme si rien ne s'étais passé, comme si la semaine qui étais passé n'avait pas eu lieu. En pleine forme qui arrive a trouver son dodo en hauteur toute seule. Comme avant. Elle boit au robinet et bam et recommence ces crises  jusqu'a tombé dimanche soir en semi coma. Je n'en pouvait plus. J'avais a chaque fois de l'espoir et a nouveau une claque. Je décide d'aller chez un autre veto. Verdict, 97% de chance que ce soit une tumeur au cerveau. Je suis devenu toute blanche. Ma mère étant morte de la même maladie il y a 11 ans, cela ma fait un choc. Il m'a dit qu'il faudra l'euthanasié. Sachant qu'il y avait encore 3 % de chance que ce soit autre chose je voulais tenté. Sinon j'aurais toujours eu ce doute. Il lui a fait 2 piqures de cortisone et ma dit que si dans 4 jours elle allait pas mieux il fallait prendre RDV pour l'euthanasie et que si son état s'améliorais se serais un miracle. Je lui est fait confiance. Le lendemain son état étais mieux. Et le jeudi elle pétait la forme. Mon chat avait 10 ans de moins. J'étais au ange et je la voyait déjà fêter noel et nouvel an avec moi. Vendredi le veto la vu et c'étais bon. Pour moi c'étais un miracle et je pensais enfin que tout étais finit. La semaine suivante, je me suis battu avec elle pour les medocs une vrai tigresse avec une force incroyable. Elle aurait encore put vivre 2 ou 3 ans. Son état étais drôle par moment car elle était plus en colère. J'ai du baisser la corticoide et elle était bisarre. Elle ne voulait pas aller sur le lit avec moi et se mettais le plus loin possible. J'ai pensée qu'elle me faisait la tête a cause des medocs. Ou bien qu'elle pensait que s'est moi qui lui donnait sa maladie avec des medocs. Ou peut-être elle savait qu'elle allait mourrir. Elle étais même un peu agressive.Je n'ai pas prêté attention et je pensais que demain cela irait mieux (car très sale caractère). Le lendemain donc samedi matin elle étais bisarre, tourne en rond, n'arrive pas a descendre l'escalier. Elle marche mais s'assoit comme si elle avait mal. Puis ce relève comme si de rien était. Nous avons même fait une grande ballade à l'extérieur car il faisait beau. Je pensais que cela lui ferais du bien. L'après midi elle dormais. Le dimanche horreur. Très tôt le matin elle a recommencé ses crisesde démences et cela devenait de plus en plus violent. Elle voulait passé sous l'armoire alors qu'elle n'avait pas la place. Elle forçait avec ses pattes arrière. Je ne pouvais plus supporter de la voir ce faire du mal. Je lui ait donné ses médocs pensant que peut-être cela fuit ferais du bien. pour ses dernières heures je l'ai encore fait chier avec ses medocs sui put. Elle ne me reconnaissait plus. Elle n'arrivait plus a marcher et tombait pui elle est tombé dans le coma. Son coeur battait et elle respirait mais elle ne réagissait plus. Elle n'avalais plus l'eau que je lui mettais dans la bouche. Je ne voulais pas qu'elle meurt sur le chemin du veto  car je savais que c'étais bientôt la fin. Alors je lui ais dit que si tu dois partir c'est maintenant dans mes bras car de toute façon même si on te sauve cela se repetera a nouveau. Et je voulais plus qu'elle souffre. Elle est morte dans mes bras. Tous c'est passé tellement vite. Je me suis sentie coupable de ne pas l'avoir amené chez le veto tout de suite mais le temps qu'un veto vienne j'ai preférer resté avec elle car je savais que cela allait être rapide. La voir dans cet état me hante. Son dernier souffle me hante. A t'elle souffert ? cela me hante. La voir morte cela me hante. Je culpabilise de ne pas l'avoir câliné plus car j'étais souvent sur internet. En fait j'ai vecu avec elle normalement. Alors que quand on sait que s'est la fin on fait les choses différemment. Elle n'a pas eu le droit a son dodo en hauteur car trop dangereux  (pas contente) et a son thon qu'elle raffole (pas contente) car IRC. Si j'avais su je lui aurais fait pleins de câlins. Ces derniers moi je n'aurais pas du sortir avec mes copines. J'aurais du rester avec elle et regarder un bon dvd. Le plus dur c'est le matin. Quand on dort on se rend compte de rien mais quand on se lève on réalise à chaque fois qu'elle n'est plus là et qu'on ne la reverra jamais plus. Elle aimait cette vie et maintenant plus rien, elle n'aura plus jamais le droit de participer a cette vie. Et si elle est dans un autre monde, je ne pourrais plus la protéger.Elle étais mon reveil. On s'étirait ensemble, on baillait ensemble. On était fusionnelle. Je la connassait par coeur et elle me connaissait par coeur. Elle savait qu'elle pouvait tous faire avec moi. Se vide. On regardais la télé et elle se blotissait contre moi en hiver et elle me réchauffait. Ou bien elle prenait la moitié du lit. Et moi je dormais presque parterre. J'étais contente que l'hiver approche pour vivre tous ces moments que j'aimais avec elle. Car l'été elle ne dormais pas avec moi car il faisait trop chaud. Ma grand mère ma dit que je lui ai offert 2 semaines de vie et je lui est offert la chance de revivre sa jeunesse avant de partir. Elle était tellement trognon, c'étais ma puce. Je n'arrive pas a vivre sans elle. Je l'ai élevé comme si s'étais mon enfant je l'ai aimer comme mon enfant. Depuis qu'elle étais aveugle je faisais toujours attention de ne rien laissé trainer de dangereux. J'avais tellement peur qu'il lui arrive quelque chose. Elle à partagé la moitié de ma vie. Mes galères, mes joies. Nous avons tous fait ensemble. Elle était ma raison de vivre. Je ne pourrais jamais m'en remettre car je l'aimais trop. C'étais plus qu'un chat pour moi. Ce n'est pas parcequ'un être ne parle pas qu'on doit moins souffrir. J'étais tellement fière d'elle. Chaque jour est un cauchemard et je souffre sans ma puce.
    Merci Dulce.
    13
    Estelle
    Lundi 8 Octobre 2012 à 16:25
    Estelle
    Bonjour Dulce,

    Aujourd'hui cela fait 15 jours que mon bébé est partie. Ce matin c'étais très dur. Le matin en général elle allait toujours dans la salle de bain pour boire. C'étais son rituel. Comme c'étais toujours tôt et que moi je dormais ma grand mère lui ouvrait. Donc en m'attendant elle se couchait sur la commode de la salle de bain et elle m'attendais en dormant avec le soleil qui la réchauffait. Je me levais et la première chose que je faisais c'étais de lui faire un gros câlin. Ensuite je la mettais dans ma chambre. En général quand il fasait beau elle ne venait pas dans ma chambre mais par contre le dimanche si. Et la on se faisait toujours des câlins l'après midi avant qu'elle ne fasse ça sieste. C'étais un rituel entre nous. Pourquoi je n'en ai pas plus profiter ! Ces derniers mois elle dormait beaucoup comme toujours quand il fait chaud. Souvent pendant la semaine je la prenais de son dodo en hauteur et je la mettais sur le lit pour faire des papouilles mais elle sautait du lit et retournait a son dodo. Pourquoi dieu n'a pas attendu l'été prochain pour me l'enlever. Car nos vrais rituels se déroulaient surtout en hiver. Je la regardais dormir sous toutes les coutures. Elles étaient tellement belle surtout quand le soleil était sur elle, une vrai beauté avec de beaux yeux vert. Tous les jours je remerciais dieu de m'avoir donné se chat incroyable. Avec une personnalité aussi genial. Elle savait se faire comprendre. Elle pouvait passé d'un ange à un démon et j'aimais énormément ça. Je ne m'ennuyais jamais avec elle. On se bagarrait souvent mais c'étais nous. Depuis qu'elle est devenu aveugle il y a un an ce n'étais plus pareil. On ne jouait plus et delle dormais beaucoup. Tous le monde me dira qu'elle a eu une belle vie car beaucoup de chat n'en on pas une comme ça. c'etais l'être le plus imprtant pour moi et on me la enlevé. Je suis tellement malheureuse. Je sais qu'il fallait qu'elle parte un jour mais tous le monde rêve que son animal meurt de façon naturelle dans son sommeil. Je pense que je l'aurais plus facilement accepté si elle étais devenue très vielle et qu'elle me dise avec son beau regard maman maintenant je suis a bout, j'ai fait ma vie tu m'as rendu heureuse et maintenant je dois partir car d'autres choses m'attendent quelque part. Bébé tu était tellement capricieuse et caractériel que je ne sais pas si tous ce que je te donnais te suffisais. Je te disais souvent dieu ma mis sur cette terre pour un seul but te protéger pour qu'il ne t'arrive rien. Ces derniers temps il y avait pas mal de cambrioleurs dans le quartier et des coup de fil anonyme. J'avais tellement peur que des cambrioleurs rentre dans la maison et t'emmène avec eux ou te torture ou je ne sais quoi encore. C'étais une hantise qu'on te fasse souffrir. Je m'étais même dis que je préfèrais (c'étais en juillet) que tu meurt de vieillesse tous de suite et que tu n'est jamais a souffrir. Ma culpabilté ne partira jamais. Surtout ces deux dernières semaines. Je t'ai privé de pleins de choses. Je mangeais de la sardine et quand tu m'as embrassé tu as sentie l'odeur et j'ai du allé me brosser les dents. Tu cherchais d'ou cela pouvais venir. J'aurais tellement voulu te donner une tonne de sardine et de thon. Mais a ce moment là je ne pensait qu'a ta santé car je croyais que tu vivrais encore un moment. Combien de fois je t'ai enlevé quand tu voulais te mettre sous les voitures par peur que tu n'arrive pas à ressortir. Je m'en veux tellement que tu sois partit de cette planète sans avoir ce que tu aimais vraiment. Je suis sûr que tu es partit en ayant une mauvaise image de moi alors que je t'aimais tant. Tu étais la prunelle de mes yeux. Ma vie. Mon chat s'apelle Frimousse. Aujourd'hui tu me manques atrocement. Mon coeur me fait mal tu ne peux même pas imaginer. Je donnerais tous pour que tu sois encore à mes côtés mon bébé. Si jamais tu es allé dans un autre monde j'espère que ton autre maman partit il y a bien longtemps ta recueillis et qu'elle s'occupe de toi car je lui fait une entière confiance. Tu me manques mon amour. J'ai mal très mal de ton absence. Il y a quelques mois j'ai décidé d'acheté un camescope. Je ne sais pas pourquoi il me la fallait tout de suite. Heureusement, car j'ai une petite vidéos d'1 heure avec rien que toi dessus avant que tu ne tombes malade. Je pourrais la regarder dans quelques années. Tu  me manquies mon bébé j'espère que lorsque tu es morte tu n'a pas souffert. Je sui tellement en colère qu'on t'ai prit a moi. J'ai mal mal.
    Je suis d'accord pour faire un hommage à mon amour mais il me faudrait un peu de temps pour faire un pôeme pour mon bébé et lui choisir une belle musique. Merci Dulce lire tes messages me font énormément de bien. Frimousse tu manques mon bébé,  a chaque seconde. J'ai si mal.....
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    Estelle
    Lundi 8 Octobre 2012 à 16:25
    Estelle
    Dulce,

    Une semaine après la mort de mon amour, j'ai sentie ça présence. Etais-ce mon subconscient qui me jouait des tours ? J'étais sur internet entrain de chercher du réconfort quand tout à coup j'ai sentie une chaleur comme si quelquechose était derrière moi et en particulier mon chat. En hiver elle se mettait souvent sur le côté gauche du lit au bout et me regardait pour avoir des câlins quand j'étais sur internet. Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment là je me suis retourné pour la regarder mais elle n'étais pas là. Ensuite quand je me suis mis au lit j'ai sentie un poid du côté droit du lit ou elle se mettait en général. Je me suis encore dit il faut que je fasse attention sinon je vais lui faire mal (ce que je me disais toujours). Ce qui est bisarre c'est que depuis l'hiver dernier nous l'avions plus fait et je n'y pensais pas jusqu'a ce moment et cela ma troublé. Souvent je la prenais dans mes bras et on regardais internet ensemble. Elle regardais l'écran et se disais mais c'est quoi se truc... Je lui embrassais la joue et je la regardais de côté, elle était tellement choux. Elle n'aimait pas trop ça alors je la reposais. Souvent je l'embrassais tellement fort que je savais qu'elle sentait à qu'elle point je l'aimais grace a son 6ième sens. Pourquoi c'est toujours quand l'être part qu'on se rend compte qu'on aurait du faire plus. Hier je suis tombée sur un reportage qui parlait des animaux en Chine et j'en ai vomi. Ces pauvres chiens et chats. Je sais que mon ange a eu une vie de rêve à côté d'eux. Mais je suis sûre qu'elle voulait des câlins et que je lui en ait pas fait assez car souvent je la caressais puis je retournais sur internet puis je la caressais et ainsi de suite et après elle laissait tombé et se couchait. J'aurais du mieux faire et regarder la télé avec elle et ne pas être sur ce foutu internet. J'ai tellement mal car je revois son minoit tous triste qui me demandais de l'amour. En fait quand je voulais des câlins elle ne voulais pas et quand elle en voulais j'étais pas toujours disponible et je le regrette. Bébé je t'aime. Dulce tu peux aussi me parler de Ulysse si tu veux il était très beau. Merci
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    Estelle
    Lundi 8 Octobre 2012 à 16:25
    Estelle
    Merci Dulce,

    Aujourd'hui, j'ai pris un jour de congé car je n'ai pas arrêté de penser à elle et je n'ai pas réussit à me lever car j'ai tellement mal. Tous me rapelle ma frimousse. La douleur est tellement forte. Je revois tous les trajet qu'elle à prit pendant ses derniers jours, je la vois marcher en reniflant partout. C'est un cauchemard en permanence. J'ai regardé des photos d'elle quand elle avait 15 ans et cela me fait mal de ne plus pouvoir l'embrasser. Elle me manque tellement. Tous les endroits de la maison sont vide. C'est marrant mais plus elle vieillissait et plus elle devenait belle. C'était un chat magnifique et extraordinaire et c'est pour ça que je l'aimais tant. Je sais bien qu'il fallait qu'elle parte mais je priais dieu pour qu'elle reste avec moi encore plein d'année car je ne me voyait pas vieillir sans elle à mes côtés. Cela m'étais insupportable. Quand elle voulait elle pouvait être un ange, tellement innocente et belle. La douleur que je ressent en sentant ce vide qu'elle m'a laissé. Jamais plus je ne pourrais la revoir. Mon bébé d'amour. Tu étais ma vie et je crève de douleur sans toi ma poupée. Souvent quand tu te lavais je me disais, si tu savais mon bébé que peut-être tu n'as encore que 2 ans à vivre sur cette planète? si tu savais mon bébé.... Je suis sûre qu'elle pensait être humaine et qu'elle vivrait toujours avec moi. Dans le miroir, elle faisait un déni de sa personne car elle pensait me ressembler. Elle ne demandait rien que a manger et des câlins. Pourquoi a t'elle été punit de la sorte et moi aussi. Elle me manque tellement. Sa vie c'est arrêtée pour toujours et c'est cela qui me rend le plus triste. Elle n'aura plus jamais le droit de vivre cette vie à mes côtés. Je ne sais plus quoi faire pour enlever cette douleur en permanence. Ce manque d'elle. De ses miaulements contre la porte pour que je lui ouvre. Cette complicité qu'on avait qui était incroyable. Ce silence, les oiseaux qui chantent et elle n'ait plus la pour les entendrent. Mon dieu que j'ai mal. Mon coeur était a 100 % pour elle et maintenant il est mort a tout jamais avec ma frimousse. Je ne me lave, plus je ne mange plus. J'ai perdu 6 kilos depuis que sa maladie est arrivée. Je l'ai veillée nuit et jour. Je lui avait mis une croix près d'elle et j'ai prié tous les jours qu'elle guérisse. Le fait de l'avoir embêté avec ces médicaments pour cette dernière semaine de vie. Je suis sûre qu'elle souffrait en silence les derniers jours et c'est pour ça qu'elle me fuiyait. Elle était très tendu. Je la caressais, elle ronronnait mais sa queue bougeait énormément donc je la laissais tranquille. Je n'arrive plus à me souvenir de cette dernière semaine. L'ai je câliné pendant qu'elle tombait dans le coma, était t'elle encore consciente de ce qui se passait. J'étais tellement paniqué car je savais qu'elle allait être euthanasié. Je voulais qu'elle parte dans mes bras en douceur pour que le cauchemard s'arrête, mais elle a fait des petites convulsions et un arrêt cardiaque. A t'elle souffert quand elle n'avait plus d'air. Pourquoi elle n'est pas partit en douceur d'un arrêt cardiaque pourquoi elle n'arrivait plus à respiré. A t'elle sentie ses derniers moments. Pourquoi je ne me souviens de rien. Je l'ai encore prit avant qu'elle ne sombre lentement en lui administrant ces medocs qui puait. Elle était tellement tendu. A t'elle pensé que j'étais un monstre de lui faire subir ça pendant qu'elle agonisait. L'ais je pris dans mes bras pour la réconforté, je ne sais plus... Tout est flou. Je m'en veux tellement. Je pensais jusqu'au bout que ce n'étais pas une tumeur. Je croyais que cela venait de son IRC qui s'aggravait et c'est pour cela que je lui ais encore donné ce sirop en forçant un peu car elle ne voulait pas ouvrir la bouche. Je l'ai mise dans sa litière pour qu'elle fasse encore un petit pipi. Mais elle s'est éffondré dans la litière car elle n'avait plus de force. Je l'ai sortis et je lui ai nettoyé son nez car il était plein de granulé et elle n'arrivais pas a respirer. A chaque fois qu'elle avait ses crises elle tenait le coup le temps que j'aille chez le veto et pour lui elle n'étais pas en danger de mort. Mais là si. C'est t'elle mis toute seule dans le coma ? Voulait elle partir ou bien la tumeur lui écrasait le cerveau. Je pense qu'elle s'est battu pendant ces 2 semaines et que la tout est ressortie en pire. Jamais je ne me remettrais de l'avoir fait souffrir pour ces derniers instants de vie. Jamais je ne purrais vivre avec cela. J'ai toujours tous fait pour qu'elle ne souffre d'aucune façon et pour ses dernières heures elle a peut-être souffert. Je sais Dulce que toi tu as aussi souffert et que tu me comprends. Aides moi je ne sais plus quoi. J'ai trop mal... Merci
    16
    estelle
    Lundi 8 Octobre 2012 à 16:25
    estelle
    Bonjour Dulce,

    Merci pour votre message. Vous lire me fait une grand bien. C'est vrai que souvent je me suis dit...Et si il m'arrivait quelque chose, qu'est ce qu'elle devriendrait sans moi. C'est pour ça que je suis d'un coté soulagé qu'elle soit partit avant moi. Bon je suis encore jeune mais on ne sait jamais. Ma mère quand elle est décédée j'étais encore jeune. Donc, j'ai réagis différemment. Au contraire, je la sentais près de moi et cela était une force pour avancer dans la vie. Avec mon chat la douleur est différente. C'était mon enfant. Je l'ai eu à 12 ans, elle avait 4 semaines, elle m'appartenait. Je l'ai nourris, choyée jusqu'a maintenant. Je vous comprends quand vous dites qu'Ulysse était votre enfant à 2000 %. Elle me manque terriblement. Quand je pense à elle mon coeur se déchire et je pars pleurer quelque part. En plus une semaine avant qu'elle parte je l'avais légèrement secouer car elle m'avait rendu folle car elle ne voulait pas prendre un médicament que je croyais très important pour elle. J'avais tellement peur que si elle ne prenne pas elle retombe dans sa maladie. Elle recrachait sans cesse et me donnait des coup de griffe dans le visage. Je m'en veux. Je sais que je l'ai câliné après mais je culpabilise. Je n'ai pas envie de rentrer chez moi car je sais qu'elle ne m'attend pas à la maison. Le vide est terrible. En tout cas votre Ulysse était heureux avec vous c'est sûre. Vous êtes une femme tès gentille. Ma grand mère ma dit que je devais me faire interner car ce n'est pas normal d'être encore malheureuse après 2 semaines. Chaque jour est un cauchemar. Je me dit sans cesse qu'est ce que la vie serais belle si elle était encore là. Je sais que je radote mais je ne sais pas a qui parler, je suis perdue. C'est dingue de ne pas pouvoir ce souvenir des bons moments et de retenir que les mauvais. Vous pensez qu'Ulysse est près de vous ? Moi j'ai peur que si il y autre chose...qu'elle soit perdue sans moi. La dernière chose qu'elle ai retenue de moi c'est ce tyran qui lui a donné des medocs dégueulasse. Elle me tournait souvent le dos quand elle n'étais pas contente. Avant elle n'était pas rancunière donc elle me pardonnait assez rapidement alors que ces derniers temps elle me faisait la tête. Vous croyez qu'elle se rendais compte qu'elle allait mourrir ? Le mercredi avant quelle ne parte, elle se lavait partout alors qu'elle n'avait plus fait cela depuis ces premières crises. D'un coup elle m'a embrassée la bouche et lêchée le visage comme avant. Après elle ne la plus refait et elle étais enervée jusqu'a la fin. Etais ce un aurevoir ? Je me pose tellement de questions. Je vous laisse. Bonne soirée et je serais heureuse de vous lire.

    Je vous embrasse aussi très fort.
    Estelle.
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