• Entre toi et moi, mon bébé, il y a beaucoup et rien.
    Je ne sais pas comment faire pour apprendre à vivre sans toi !
    J'essaie, pourtant... mais les larmes coulent sur mes joues comme la pluie sur les vitres dans les mauvais jours... elles ne s'arrêtent pas... elles coulent et mouillent mes vêtements... les uns après les autres...

    Je crois que je suis toujours sous le choc de ton départ si rapide, si précipité.
    J'aimerais tant monter les marches de cette image, 4 à 4 pour aller te rechercher.
    Ce n'est pas possible, bien sûr... et çà me fend le coeur !

    Mon petit amour, mon petit amour, tu me manques tellement fort !
    Je m'endors avec tes coussins, en les mouillant de mes larmes...
    Je me réveille après des cauchemars, en larmes encore...
    Comment vais-je faire, moi... maintenant, sans toi ???
    Toi qui est venu quasiment me sauver la vie dans ma grande solitude, il y a presque 12 ans... toi qui me donnait tant d'amour, tant de réconfort... toi qui adorais être câliné comme un bébé dans mes bras, m'aidant à supporter cette absence inexpliquée d'enfants dans ma vie... toi qui ronronnait au dessus de ma tête chaque nuit, m'apaisant... toi qui avais un regard si doux que tout le monde t'aimait, même ceux qui étaient "anti-chats"... Comment vais-je faire sans toi, maintenant ???
    Je n'y arrive toujours pas, 3 semaines après ton départ vers ce fameux monde meilleur.

    Cà me soulage, de t'avoir aidé à ne plus avoir mal, à partir dignement, sans plus de douleurs, de t'avoir accompagné jusqu'à ton dernier souffle... çà me soulage d'avoir pu te tenir ainsi dans mes bras et sur mon coeur... çà me soulage, que tu aies pu partir dignement, sans te faire écraser par une voiture folle, ou empoisonné comme tant de pauvres chats, ou que tu sois parti tout seul sans mes bras...
    Cà me soulage, tout çà, oui, c'est vrai, je ne peux pas dire le contraire...
    MAIS...
    Que de douleur maintenant de ne plus pouvoir t'admirer faire ta statue de la liberté.
    J'osais à peine bouger de peur de te déranger... je n'ai même pas pris de photos de çà, comme je regrette... comme je regrette... mais c'est gravé dans ma mémoire à jamais, çà !
    Que de douleur de ne plus pouvoir te prendre dans mes bras, te câliner, te papouiller.
    Ton poil si doux et si brillant était tellement beau... tu étais tellement beau mon petit amour... qu'est-ce que j'ai mal de ne plus pourvoir être avec toi...

    Tes douleurs et souffrances me hantent, même si je sais que je ne pouvais rien faire...
    Elles arrivent en flash alors que parfois je pense à tout autre chose... J'essaie de fermer les yeux pour ne plus les voir, mais elles tournoient dans ma tête, lancinantes, et me font craquer... je ne voulais pas te savoir souffrant et condamné... alors j'ai pris cette terrible décision... mais c'était mon geste d'amour pour toi.
    Te perdre pour ne pas te voir souffrir encore des heures en vain !
    Je te le devais tant...
    Mais pourquoi, pourquoi a-t-il fallu que tu partes là... si vite ?
    Je n'arrive pas à passer au dessus de çà... je n'y arrive pas !
    Mes bras me font mal de ne pas pouvoir te serrer contre mon coeur !
    Je ne mange pas régulièrement, je suis vide de tout et de force.
    Je n'ai plus le courage pour rien... pourquoi, sans toi ???

    Quelle pourriture, cette vie... ou cette mort, je ne sais plus quoi détester !
    Je t'aimais, je t'aime tant... tu me manques mon petit Lilys d'amour !

    Cà me consolerait un peu de savoir que tu vas bien, que tu es heureux...

    A quoi çà sert de se battre tant dans la vie pour avoir ces "récompenses" dis-moi ?

    Je ne suis pas du genre à baisser les bras pourtant, tu le sais mon bébé...
    J'ai ouvert un forum où je stimulait tout le monde... je leur disait de ne jamais baisser les bras, de croire à sa propre force, de se battre car un jour viendra notre tour à chacun... Je disais tout le temps que la seule manière de savoir l'avenir, c'est de se relever et de continuer, même en boîtant... et j'y croyais dur comme fer !
    Mais à quoi bon ?
    Qu'ais-je eu de toutes ces années d'espoir, de force et de courage ?
    Je n'ai pas d'enfants... et je t'ai perdu, toi mon bébé d'amour qui m'aidait tant !
    J'ai fait le tour du monde comme un âne après sa carotte sans pouvoir l'attraper !

    Et je vais me battre encore, je dois être débile... je ne peux pas faire autrement.
    J'ai mon chéri, ton papa qui compte sur moi, ma famille, et d'autres personnes.
    Mais honnêtement, mon bébé, je crois plus en grand chose !

    Je voudrais pouvoir monter ces marcher et te rejoindre, enfouir encore une fois mon visage dans ton ventre si chaud, si doux et si ronronnant... et m'apaiser... enfin, encore une fois... j'aimerais te caresser de la tête à la queue, te couvrir de bisous...
    J'aimerais sentir ton petit museau reniffler mes cheveux et tes petites pattes autour de mon cou, en un vrai câlin... tendre et affectueux... mon petit bébé...

    J'aimerais... mais je dois rester sur ce j'aimerais... cette fois !

    Je ne sais pas ce qui va me consoler à l'avenir, je verrai bien... mais de tristes jours s'annoncent à moi, je n'arrive pas à admettre ton départ, ton absence... ta mort !
    Je ne la comprends pas, tout simplement !
    Je ne comprend pas qu'une maladie vienne si rapidement t'arracher à moi !
    En fait, je ne veux pas comprendre, car tu me manques trop !

    Je me suis accrochée à toi comme à une bouée, tu étais mon bébé.
    Mon petit coeur, mon petit boudoune chéri...
    La maison est si vide de toi... mes bras sont vides, mon coeur est vide.
    Et mon ventre continue vide...

    Je t'aime mon bébé d'amour, je t'aime plus que tout...
    Je sais, j'espère que tu es en paix... pas comme moi j'espère !
    Aide-moi, aide-moi à supporter ton absence.
    La vie est si cruelle !!!

    Je t'aime.


    Ta p'tite maman

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