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    Oh mon Trésor, mon bébé d'amour...

     

    Tu te rends compte, çà fait aujourd'hui 2 ans que tu m'as quittée en ce jour terrible, qui restera gravé en moi comme le pire de ma vie... Un traumatisme qui restera en moi à vie... une séparation atroce et inhumaine. 

    Non, mon  bébé, le temps passe et je ne peux toujours pas me résoudre à accepter la vie sans toi... Je suis bien obligée, mais çà ne colle pas, çà n'a aucun sens ! Tu es mon bébé... tu ne peux pas être loin de moi, je ne peux pas être loin de toi... Je voudrais tant, encore te protéger, te serrer dans mes bras, en t'écoutant ronronner dans mes cheveux... en sentant ton coeur contre le mien, ta chaleur et ta douceur, tout contre moi... ta vie contre la mienne... 

    Mais le rêve est devenu cauchemar...

    Les souvenirs et les larmes ont remplacé ta présence...

     

    Ce jour-là... ce 24 juin 2009, il faisait très chaud, le soleil brillait, mais plus du tout dans tes yeux adorés... et il ne brillait plus non plus dans mon coeur...

    Tes yeux s'éteignaient peu à peu... en même temps que ta vie si précieuse pour moi... Et face à cette fatalité, je n'ai rien pu faire... rien... le désespoir m'a envahie toute entière, de la tête aux pieds, aussi bien dedans que dehors !...

    J'ai juste pu assister, impuissante, à ce que je redoutais le plus, depuis tant d'années : ton envol vers les anges de lumière... vers ce paradis où je ne suis pas !

    Et j'ai pleuré, pleuré, imploré Dieu qu'il te laisse encore à moi, lui promettant que peu importe combien de temps, je saurais en profiter...  Mais je n'ai pas eu ce temps avec toi... La maladie t'a pris comme si de rien n'était, comme si ces 12 ans 1/2 de bonheur ensemble n'étaient rien... Cette maudite maladie t'a arraché à moi... Et toutes mes prières, et tout ce que j'ai pu implorer ont été vains...

     

    Tu es parti au paradis,

    laissant ton corps adoré contre mon coeur... inondé de larmes...

    dévasté par un chagrin immense, un vide indescriptible... 

     

    Je ne sais pas comment j'ai fais pour tenir le choc, pour ne pas hurler devant toi... Je crois que quand on est vraiment "maman", on se surpasse, on s'oublie pour ne voir que son enfant... Et moi, je crois que c'est ce que j'ai fais !

    Je ne voulais pas que tu souffres...

    Je voulais que tu partes avec le souvenir d'une maman qui restera dans ton coeur pour l'éternité, une vraie maman, de celles qui souffrent en silence, car leur amour est plus fort que tout, que leur propre souffrance !

    Ce n'est pas des paroles en l'air, je te considérais vraiment comme mon enfant, mon bébé, ma vie, mon Trésor adoré... J'aurais eu un enfant, je ne l'aurais pas aimé plus parce que c'est impossible d'aimer plus que tout ce que je t'aime...

    Mon bébé, tout ce temps passé "sans" toi a été un vrai supplice...

    La douleur, le chagrin me consumaient de l'intérieur... Tout n'était que vide et néant, en moi... Entre douleur psychologique et douleurs physiques, je n'avais aucune envie de rien, je suivais pour suivre... pour survivre... pour ne pas faire subir à ceux que j'aimais, ce que j'avais subit en te perdant !

    Pendant des mois, j'ai eu des fourmillements partout dans mon corps traumatisé par ton absence... Tu es parti si vite que je n'ai pas pu le supporter... et la douleur morale est devenue physique, aussi... Mes bras, mes jambes, mes épaules... tout mon corps était du plomb, lourd à porter, douloureux... J'errais comme une âme en peine... et je t'appelais toute la journée ! Dès le matin, au réveil, les larmes venaient, je criais ton nom... jusqu'au coucher, où je passais des heures devant tes photos, à les embrasser... La douleur physique à peu à peu disparu de mes membres, pour m'habiter intérieurement, à présent... et je te garantis qu'elle fait très mal, partout à l'intérieur !!! Je sais qu'il en sera toujours ainsi......... 

    J'ai souvent, très souvent eu l'impression de marcher sur un chemin caillouteux, raide, étroit, noir, brumeux... un tunnel noir et étroit... sans trop savoir comment m'en sortir, ni où trouver la lumière pour arriver au bout... J'avoue que je n'étais vraiment pas prête à te perdre, à être séparée de toi, à rester là sans toi... Çà me paraissait tellement impossible... Et ce que j'appréhendais le plus est arrivé... c'est maintenant la triste et dure réalité... et je dois faire avec ! 

    Tu as du voir, depuis ton paradis, toute la détresse dans laquelle j'ai été plongée ! Tu étais mon ange gardien sur Terre... et ce jour-là... tu es devenu mon ange gardien au Ciel... Tu m'as guidée, sans même que je m'en aperçoive...

    J'ai dis à la vétérinaire, qui me tendais ton panier... vide... que je ne le voulais pas... Impossible pour moi de rentrer avec ce panier vide, après autant de souvenirs merveilleux. Tu t'installais dedans et tu passais la tête par l'ouverture, curieux et plein de vie... Les gens te regardaient, amusés... Ils me disaient "mais c'est un panier pour chien, votre chat ne va pas se sauver ?"... Non, tu ne te sauvais pas, tu patientais gentiment en regardant dehors... fier comme tout. Hors de question pour moi de t'enfermer dans une boîte, alors que tu étais si compréhensif, intelligent et gentil... Pas besoin, pas toi... 

    Et ce jour-là, quand la vétérinaire m'a tendu ce panier affreusement vide, j'ai refusé de le prendre... Là, elle m'a dit "prenez-le, on ne sait jamais... vous pourriez en avoir un autre, petit chat"... J'étais hors de moi... NON aucun autre, JAMAIS !!! Elle a insisté, me tendant toujours le panier... "on ne sait jamais, une rencontre, un sauvetage"... Et c'est ce mot-là... sauvetage, qui m'a calmée... J'ai pris le panier, malgré moi, sans trop m'en rendre compte... un geste plutôt automatique... J'ai haussé les épaules, en disant "un sauvetage... oui, on sait jamais"... mais sans aucune conviction, juste pour en terminer là avec ce qui m'énervait... Et puis je voulais aller dans la voiture... pour hurler ma souffrance... pour hurler ma peine et mon chagrin... Je venais de perdre l'être pour lequel j'ai un amour sans limites, infini... à peine quelques minutes avant... C'était totalement indécent de me parler de "remplacement"... non... Je voulais juste HURLER  et mourir... te rejoindre !!!

      

    Rentrer à la maison sans toi... ce fut l'horreur...


    Emballer toutes les valises et les affaires, au mobil-home... et rentrer à la maison sans toi, fut atroce, innommable... l'horreur absolue... Laisser autant de kilomètres entre nous m'a totalement traumatisée ! On a du te laisser là-bas et rentrer sans toi... Cela ne devrait jamais arriver... cela ne devrait même pas exister !

    Et a commencé pour moi un long chemin de souffrance, un deuil qui n'en finit plus... des mois de souffrance absolue, de vide à l'âme, un chagrin qui m'a littéralement submergée... comme un feu qui consumait tout mon être meurtri. Tu n'étais plus là... nulle part... Je ne pouvais pas supporter çà. Et je n'attendais plus qu'une chose, rêver de toi, pour te voir encore... Mais cela est arrivé rarement...  

    Et toi, tu me guidais, depuis ton paradis merveilleux... Tu as fais quelque chose que tu savais que je n'aurai jamais accepté si tu n'avais pas fiat çà ainsi... Tu m'as envoyé la petite Mel... Ah mon bébé... tu es l'un de ces êtres vraiment exceptionnels... qui épatent, qui surprennent toujours... Oh mon bébé... Petite Mel, oui tu me l'as envoyée, à peine 7 mois après ton envol... Cette petite princesse était en train de mourir dans notre jardin, dans la neige, totalement squelettique. Tu savais qu'il n'y avait que comme çà, que j'accepterais d'accueillir à nouveau un petit amour à la maison... Et tu as bien réussi ! Petite Mel, je l'ai sauvée... Après ses 5 mois d'errance en plein hiver... elle a repris le dessus, difficilement, mais sûrement... Et je l'ai adoptée, bien sûr ! Je la soigne et à travers elle, c'est ton amour qui continuait à la maison... Tu le savais, toi... bien bien avant moi !

    Petite Mel est asthmatique et elle a une croix bien lourde à porter toute sa vie ! Chaque mois, je dois l'emmener chez le vétérinaire, pour sa piqûre de corticoïdes... et j'ai appris à lui faire les piqûres intermédiaires... Elle respire souvent très mal... elle doit être surveillée constamment... elle est très fragile... J'espère tellement l'emmener le plus loin possible, dans le temps... malgré sa maladie qui la handicape beaucoup... 

    Tu es fort, très fort, quand même !!!

    Tu es parti, emporté par cet affreux oedème pulmonaire, ne pouvant plus respirer... et tu m'as envoyé petite Mel... avec des problèmes respiratoires... 

    Si ce n'est pas me laisser une seconde chance de sauver une vie... car je n'ai pu sauver la tienne... je ne m'y connais plus.... hein mon amour... Tu étais, tu es et tu resteras toujours ce petit être exceptionnel... que j'aime tant, par dessus tout...

    J'aime tellement notre petite poupée, que tu as envoyée... Elle est spéciale, fragile, comme une plume... une plume de tes ailes d'ange... 

    Tu n'as pas arrêté de m'envoyer des plumes de tes ailes, comme pour continuer le lien indestructible qu'il y avait entre nous deux......

    Ton âme est en osmose avec la mienne... c'est sûr !

    Il en sera toujours ainsi ! 

    Puis tu as compris qu'une petite mimine seule, serait source d'angoisse et de mal-être, pour moi... parce que j'avais le sentiment de te trahir... alors tu m'as ouvert les yeux sur la souffrance de tous ces mimis, autour de chez nous !

    Et avec papa, nous avons entrepris en cette année 2010... de les stériliser, puis de leur rendre la liberté, afin qu'ils vivent mieux !!! C'était sans compter sur les coups de foudre... sur ces fameux sauvetages que tu m'envoyais !!! Chacun d'entre eux a été pour moi un sauvetage... Les sortir de la rue, les adopter, les rendre heureux, les soigner, les chouchouter, les aimer, c'est t'aimer et te rendre hommage en même temps, car c'est TOI qui l'a voulu, qui m'a guidée !

    Je ne peux que te remercier de tout l'amour que tu m'envoies !

    Tu continues de m'aimer tant, et je continue de t'aimer, encore plus fort... encore plus fort... tu n'imagines même pas... Moi-même, je n'imaginais même pas çà possible... L'amour que j'ai pour toi est infini... indestructible... 

    Tu m'as ensuite envoyé Praline... que j'ai fait stériliser, alors qu'elle portait 4 petits... Le temps pendant lequel je l'ai gardée à la maison, pour la soigner a été plus que suffisant pour qu'on s'attache tous à elle... papa, Mel et moi... Et nous l'avons adoptée, elle aussi, pour la sortir de la misère de la rue... Elle était devenue si câline, si douce et docile, avec nous... comment faire autrement que de l'aimer ?

    Petit Choupy... on a bien cru qu'il allait rester, lui aussi... Ce petit amour, si gentil, si reconnaissant, si tendre et câlin... nous l'avons sauvé d'un coryza qui a duré 2 mois... et il est finalement parti te rejoindre, emporté par un maudit cancer... Je sais combien il est bien, auprès de toi... Je sais que tu en prends soin, et lui de toi... Nous lui avons offert tout notre amour, les soins, un foyer, de la tendresse, de la chaleur, pendant 8 mois... Et nous lui avons permis de partir dignement... aimé... et accueilli par toi.

    Caramel, et ses 3 petits... Rouky, Moon et Bianca... qu'on a attrapés... Nous voulions faire stériliser Caramel... c'est chose faite... mais cette poupée, qu'on pensait une minette de la nature ne veut plus de la rue... Elle est là, avec nous, et avec plusieurs de ses enfants et petits enfants... Elle est heureuse, sauvée de la rue. Nous l'avons adoptée. Et ses 3 petits sont ses derniers, bien que quand elle a été stérilisée, elle portait à nouveau 4 autres petits... Nous avons aussi adopté Rouky, Moon et Bianca que nous n'avons pas pu faire adopter... tellement nous y étions attachés.

    Axel, Vivaldi, Romy, Iris et Lily, quant à eux, c'est toute une histoire... et là... tu as fais très fort... mais vraiment, là tu as joué d'une main de maître, avec celui qui est devenu ton complice pour toujours... petit Roméo... Tous les deux, vous nous avez envoyé la petite Tigrette, que je ne connaissais pas... et que mon voisin m'a amenée... Elle attendait des petits, et je devais la faire stériliser... Mais le lendemain, pour une fois, mon véto n'a pas pu, il était surchargé de travail... Et c'est ce jour-là que Tigrette a décidé de faire ses 5 petits à la maison... Ah la la... quelle histoire... les petits AVRIL.... on ne savait pas comment les appeler, avec les amies du forum, on a pris les lettres d'avril, comme initiales, pour leur donner des noms... Entre péripéties et aventures de toutes sortes... j'avais décidé de garder Romy... Et Lily devait être adoptée par Catherine et Patrick, les maîtres de ton cher complice Roméo... Vivaldi devait être adopté par une ancienne copine du forum... Axel et Iris devaient être adoptés aussi... Et finalement, Lily est bien partie chez Catherine, elle y est on ne peut plus heureuse... Mais j'ai adopté ses 4 frères et soeurs... ce n'était pas possible autrement !!! Le destin est le destin, et il était destiné comme çà... Roméo est passé par là, pour envoyer la petite Lily à nos amis, et toi, tu t'es chargé de faire en sorte que ses frères et soeurs restent là où ils devaient rester, avec nous ! 5 petits sauvés de la rue et la maman a été adoptée par notre voisin... Vous avez vraiment fait fort, petits Titis, réunis au paradis... L'éternité vous rend vraiment plus forts et encore plus merveilleux. 

     

    Et en février, tu nous as aussi envoyé le petit Domino... On devait juste le castrer et lui rendre sa liberté... mais ce petit bout nous a fait les yeux doux, et en 1 mois, il était ici chez lui, comme s'il avait toujours vécu là... s'amusant avec tous les autres... Sauvé de la rue, lui aussi...

    Plus de rudes hivers, au froid, à la pluie, à la neige, plus de faim non plus, et plus de manque d'amour ni de soins... Ils ont gagné l'insouciance, grâce à toi... Ils ont tout ce qu'il leur faut... et cela, c'est grâce à toi, mon bébé d'amour... grâce à toi et à tout ton amour que tu m'envoies chaque jour, chaque instant de ma vie !

    Je les aime tous du plus profond de moi-même, de mon âme... et déjà, je commence à penser au jour où ils iront te rejoindre... et déjà çà me fait souffrir... Je vais souffrir tellement, avec papa... Nous le savons... mais çà vaut le coup, tant pis !

    Malgré tout, l'amour que je te porte est complètement différent... unique... inexplicable... Toi et moi étions tellement fusionnels, tellement unis et inséparables. Si ce n'était pas moi qui allait te chercher, c'est toi qui venais à moi... Nous ne pouvions pas nous passer l'un de l'autre... et quand tu venais dans mes bras, c'était la fête chaque fois... Chaque fois, c'était la sérénité, dans mon coeur... Une chaleur, un bien-être, un bien fou m'envahissaient, quand tu étais dans mes bras... m'enlaçant et te serrant tout contre moi, comme un enfant l'aurait fait ! Oh oui... l'amour entre nous deux était exceptionnel et le restera... Tu étais et resteras l'amour de ma vie... Tous ceux qui me connaissent bien le savent et l'acceptent... et même mieux, ils le comprennent... C'est ainsi, c'est tout ! 

    Mais tes affaires, ton panier, tes dodos, tout ce qui était à toi restera à toi ! Je te l'ai promis... et je tiendrai parole... Je ne peux pas les donner aux mimis... car chacune de tes affaires a été achetée et choisie avec tant d'amour, pour toi... selon tes propres besoins et tes goûts. Tes dodos, tes couvertures, tes gamelles, tes litières, etc... toutes tes affaires resteront les tiennes, jamais un autre ne poser ses pattes dessus, c'est impossible pour moi d'envisager çà ! Tes petites plumes d'ange ont les leurs, et je t'assure qu'ils en ont bien assez... Mais tes affaires restent précieusement les tiennes...

    Tu sais, j'ai fais beaucoup de concessions... et il m'a fallu faire un effort surhumain pour accepter les mimis vadrouillant dans la maison, là où tu as toujours été heureux... là où tu vivais... J'ai accepté qu'ils viennent même dans la chambre, la nôtre... J'ai vraiment pris sur moi, tu dois le savoir... Ils ont besoin d'aller partout... Mais un endroit reste et restera pour toi toujours, c'est la chaise de la cuisine, la tienne ! Celle où tu t'assayais pendant que nous mangions... Tu dormais, ou bien tu nous observais... mais il y avait une sérénité en toi... un besoin d'être là, tout près de nous... Et cette chaise restera à toi uniquement... Je n'autorise aucun mimi à monter dessus... C'est ma façon à moi de te garder tout près de moi... comme avant ! 

    Jamais je ne te remercierai assez, pour tout ce que tu fais pour m'aider... 

    En chacun d'eux, je te retrouve un peu... Tu es là... partout... et regarde... cette photo de Praline... Tu embellis la terrasse et notre vue, des lys que nous faisons pousser pour toi. Ils fleurissent de plus belle, cette année... et ce rosier, rien que pour toi, fait des roses magnifiquement belles... Tu es là... oui... partout...


     

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    Un jour le Grand Jardinier me confia
    Une plante d'une qualité très rare, et très belle ;
    « Je reviendrai la chercher », dit-il en souriant ;
    « Soigne-la bien, en la gardant pour moi. »

    J'en ai pris soin, et la plante a grandi,
    Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes,
    Belle et fraîche, comme l'aurore au printemps.
    Mon âme était radieuse, mon bonheur sans égal.

    De toutes mes fleurs, elle était la plus glorieuse,
    Son parfum, son aspect étaient merveilleux ;
    J'aurais voulu la garder, tant mon cœur s'y était attaché
    Pourtant, je savais qu'Il reviendrait la chercher.

    Et voici, Il est venu un jour me demander
    La jolie plante qu'Il m'avait prêtée...
    Je tremblais ! Mais c'est vrai qu'Il m'avait dit
    Qu'un jour Il reviendrait pour me la réclamer.

    « C'est parfait », dit-Il en respirant son parfum
    Alors, en se penchant, Il a parlé doucement :
    « Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur,
    Je veux la transplanter dans mon jardin Là-haut. »

    Avec tendresse, Il la prit et s'envola
    Pour la planter Là-haut où les fleurs ne se fanent pas.
    Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire,
    Je la retrouverai épanouie, et elle sera mienne.

     

    Je t'aime, mon bébé

     

    Tu es et tu resteras pour toujours dans mon coeur...

     Un jour, j'irai rejoindre le paradis, et je te retrouverai, comme cette plante... merveilleux petit être de lumière... Tu resplendiras de beauté, de lumière et de bonheur... et ce ne pourra être qu'une joie, pour moi, de passer de l'autre côté ! Te rejoindre sera enfin une délivrance, pour moi... mais en attendant, je fais pousser d'autres petites plantes, qui embellissent chaque jour...

    Un jour nous nous retrouverons tous là-haut, dans ton univers... et notre jardin éternel sera magnifique... Comme j'ai hâte d'être dans l'éternité avec toutes mes plantes magnifiques, et papa... J'imagine déjà un jardin extraordinaire... unique et magique... plein de fleurs toutes plus belles les unes que les autres... Là où vous êtes déjà tous les deux, toi et Choupinou...Vous me manquez tellement, mes petits Anges !!!  

    Tu me manques, mais tu me manques à un tel point, que c'est suffoquant, parfois... Je te pleure encore si souvent, malgré toutes ces plumes de tes ailes, que tu m'as envoyées... en ces mimis adorables, qui nous apportent tant de bonheur, à papa et moi.... Mais mon coeur... tu nous manques si fort... 

    Je voudrais tant... oh tant... te tenir encore une seule fois dans mes bras... et pouvoir respirer ton odeur, enfouir mon visage dans ton cou et sentir tout ton amour passer en moi... C'était un tel bonheur, quand tu étais dans mes bras, mon coeur... oh comme çà fait mal, d'en être privée.......... J'aurais tellement voulu te voir vieillir et t'aider... Mais le destin en a voulu autrement... 

    Oh mon coeur, tu es le plus beau cadeau que la vie m'aie offert...

    Elle t'a repris... mais elle ne m'enlèvera jamais tous les souvenirs, ni tout l'amour qui existait, qui existe encore et toujours entre nous... Jamais elle n'effacera non plus tout ce qu'on a vécu et ces 12 ans 1/2 de bonheur ensemble... C'est dur, de vivre sans toi à mes côtés... J'appréhendais tellement cela... et maintenant, c'est la triste réalité ! Comment l'accepter ???

     Je me souviens, que tant de fois, je te regardais dormir... la frayeur au ventre... en m'imaginant tes derniers instants... Je balayais très vite ces idées noires, quand les larmes perlaient à mes yeux... Je les espérais sans souffrance, ces derniers instants... Je n'ai pas été exhaucée... Tu as beaucoup souffert, mais je t'ai délivré, au prix de ma souffrance à moi... Je ne voulais pas que tu souffres, tu ne méritais pas çà... Tu méritais tout ce qu'il y avait de meilleur... Et malgré la douleur poignante dans tout mon corps, alourdi par le chagrin, avec toute mon infinie douceur de maman, je t'ai accompagné jusqu'au bout... jusqu'à cette porte que toi seul a franchi... sans moi... à mon plus grand désespoir ! C'était trop tôt, beaucoup trop tôt... Mais un lien nous liera pour l'éternité !

    Où que tu sois, je serai et où que je sois, tu seras ! Un jour, ma main te touchera de nouveau, mon bébé... Pour ne plus jamais te lacher... elle te caressera éternellement, alors que tu seras tout contre mon coeur... Complices pour toujours...

    Toi et moi, pour toujours unis par l'amour...


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    ♥ Je t'aime, mon bébé et tu seras toujours dans mon coeur ♥

     

    Ta maman qui t'aime infiniment 

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    Voici uen vidéo que nous a offerte note amie Marie...

    Je ne saurais dire toute la gratitude que j'ai et tout le bonheur que je ressens à travers mes larmes de chagrin... Merci de tout mon coeur, cette vidéo m'a touchée jusqu'au plus profond de moi...

    Et voici le montage que Marie a fait de notre petite Iris... et qu'elle a oublié d'insérer dans la vidéo.... 

    Mon Titi, serais-ce encore un signe de toi ?

    Petite Iris est plus proche que jamais, de moi... et elle fait tellement de choses comme toi... c'est à se poser des questions, car des dizaines de coïncidences, çà commence à ne plus être des coïncidences, à force !


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    Pour que tu ne meures pas
    J'ai prié jour et nuit
    Un Dieu que j'ignorais
    Pour qu'il te garde en vie
    Je priais à genoux
    Pour qu'il te laisse à nous

    Je faisais les prières
    Que je me récitais
    Lorsque j'étais enfant
    Je disais Notre Père
    Je vous salue Marie....

    Et je cherchais en vain
    Dans le ciel ici bas
    Des instants de répit
    Que je trouvais enfin
    Dans le creux de tes bras

    Pour que tu restes en vie
    J'aurais prié Bouddha...

    Pour que tu ne meures pas
    Je plongeais mon regard
    Au plus profond du tien
    Pour soigner ton chagrin
    J'aurais voulu qu'on m'aide
    A trouver le remède

    J'aurais changé l'histoire
    Pour effacer les jours
    Qui déposaient du noir
    Autour de ton amour
    Pour en briser le cours

    J'aurais voulu pouvoir
    Voler à ton secours...

    Pour que tu ne meures pas
    J'ai chanté certains soirs
    Tous les chants de l'espoir
    Que j'écrivais pour toi

    Et je montais si haut
    Vers l'infiniment beau
    Pour pouvoir rapporter
    Un peu d'éternité
    A t'offrir en cadeau

    Quand je t'ouvrais mon coeur
    En caressant ta peau
    Comme on touche un trésor
    Tu te battais si bien
    On se sentait si forts

    J'aurais cherché plus loin
    Pour que tu vives encore...

    Je ne saurai jamais
    Ce qui de tout cela
    Nous a gardé ensemble
    Du courage de vivre
    Ou du bonheur qui tremble

    Mais je bénis le ciel
    De t'avoir épargnée
    Lorsqu'à la nuit tombée
    Je t'entends respirer

    Et je connais le prix
    De chaque instant de paix
    Que nous offre aujourd'hui
    Et l'amour qu'il fallait
    Pour que tu restes ici...

    Pour que tu ne meures pas,
    J'aurais donné ma vie.

    - Yves Duteil –


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    les mots s'envolent 
    sans laisser d'autre trace 
    qu'un rayon de lumière 
    un peu d'air… 
    les mots s'envolent 
    et retournent sans cesse
    à leur lieu de naissance
    le silence…
    alors laisse-moi te dire
    dans un souffle, un soupir
    qu'il n'y a plus rien à craindre
    qu'il n'y a plus rien à perdre…
    il n'y a plus rien à craindre
    il n'y a plus rien à perdre…
    l'inspir, l'expir
    balancent dans l'espace 
    tous mes messages secrets
    en douceur…
    ils disparaissent
    dans de grands courants d'air
    de ma bouche à ton cœur
    ils se meurent…
    alors laisse-moi te dire
    dans un souffle, un soupir
    qu'il n'y a plus rien à craindre
    qu'il n'y a plus rien à perdre…
    il n'y a plus rien à craindre
    il n'y a plus rien à perdre…
    écoute ma voix
    elle résonne pour toi
    elle voyage depuis toujours
    pour te dire mon amour
    qu'il n'y a plus rien à craindre
    qu'il n'y a plus rien à perdre…
    il n'y a plus rien à craindre
    il n'y a plus rien à perdre…
    les mots s'envolent
    sans laisser d'autre trace
    qu'un rayon de lumière
    un peu d'air…

     

    (Arthur H)

    - Françoise hardy -

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